Archive de la Catégorie ‘News’

Octobre – Mois du Rosaire

MOIS D’OCTOBRE

ND-Paris-380

Vierge à l’Enfant – XIVe – Notre Dame de Paris

MOIS DU ROSAIRE

(2ème) MOIS DE MARIE

« De Marie, on ne parlera jamais assez » dit St Bernard.

Ecoutons alors un cistercien, Guerric d’Igny, disciple de St Bernard, et comme lui, fervent de Marie.

Sermon du Bienheureux Guerric
«Marie, Mère des chrétiens»

Ô Marie, tu ne seras plus désormais, selon le mot du Seigneur, appelée « la délaissée», ta terre ne sera plus nommée « la désolée», comme si ta virginité entrainait pour toi la stérilité; mais tu seras appelée « ma Volonté – autrement dit mon Fils bien-aimé – en elle », car le Seigneur a mis en toi ses complaisances, et ta terre sera habitée. « Car, en effet, un enfant habitera dans une vierge, et ton fils habitera en toi », ou, pour mieux dire et ne pas nous écarter de la parole de l’Écriture : « Tes fils habiteront en toi. » (Is. 62, 5)…

Cette Vierge qui seule est vierge et mère, qui a le glorieux privilège d’avoir mis au monde le Fils unique du Père, embrasse dans ce Fils unique tous les membres de son Fils, et voyant tous ceux en qui son Christ est formé et connaissant ceux en qui il se formera, elle ne rougit pas d’être nommée la mère des uns et des autres.

Cette bienheureuse Mère du Christ se sait Mère des chrétiens en raison d’un mystère; par sa sollicitude, comme par sa tendre affection, elle se montre leur mère. Car elle ne se fait pas un cœur dur à l’égard de ses enfants comme s’ils n’étaient pas à elle : ses entrailles ont bien pu n’être fécondées qu’une fois, jamais elles ne cessent d’être fécondes, de produire des fruits de bonté…

Constate d’ailleurs de tes yeux si ses enfants ne reconnaissent pas en elle leur mère, quand, par cette sorte d’instinct filial que leur donne la foi, dans un élan spontané et irrésistible, dès qu’ils se trouvent aux prises avec quelque besoin ou difficulté, ils courent se blottir contre elle en invoquant son nom, comme de petits enfants contre le sein de leur mère.

Voilà pourquoi je pense qu’on peut fort bien appliquer à ses enfants cette promesse du Prophète : «Tes fils habiteront en toi », tout en maintenant évidemment que cette prophétie concerne avant tout l’Église. De fait, actuellement, nous habitons sous la garde de la Mère du Très-Haut, nous avons notre toit sous sa protection, comme si nous étions cachés à l’ombre de ses ailes; et plus tard, quand nous partagerons sa gloire, nous nous blottirons contre son sein. Alors tous ses enfants, le cœur débordant d’allégresse et de reconnaissance, n’auront plus qu’une voix pour chanter : «Ainsi notre demeure à nous les bienheureux, c’est en toi, sainte Mère de Dieu, que nous l’avons !»

Qui donc oserait croire que c’est une plus grande félicité, une plus grande gloire, d’habiter dans le sein d’Abraham que dans le sein de Marie, ce lieu où le Roi de gloire a élevé son trône ! 

Extrait du sermon 1 pour l’Assomption
Texte intégral

 

Qui est Guerric d’Igny – Abbé cistercien (vers 1080 – 1157)

La naissance de Guerric se situe entre 1070 et 1080 à Tournai, donc 10 à 20 ans avant celle de Bernard. Il reçoit son éducation à l’école cathédrale de Tournai : humanité, dialectique et théologie, ce qui lui vaudra un talent d’écrivain bien formé et développé. Sans doute bénéficiera-t-il de l’enseignement d’un maître fameux, Odon de Cambrai. Sans doute aussi sera-t-il chanoine de la cathédrale et chargé de l’école cathédrale. Mais, en 1116, il décide de mener la vie érémitique et se retire dans une petite maison, à proximité de l’église. Il entend parler de saint Bernard par deux de ses amis et visite Clairvaux en 1120, sans avoir l’intention d’y rester. Mais Bernard qui reconnaît en lui l’étoffe d’un bon moine, le presse d’entrer. Le voici novice à Clairvaux, un novice plus âgé que son abbé, et sur le plan humain, doté de plus d’expérience et de maturité. Guerric reste 13 ans à Clairvaux, période qui coïncide avec le plein épanouissement des dons de Bernard et sa meilleure production littéraire. Puis vers 1138, il est envoyé à Igny, en Champagne, qui a été fondée en 1128, et il en devient abbé. Il a environ 60 ans. Sa mauvaise santé le rend incapable de mener la vie commune et de prendre sa part du travail manuel. Il le regrette, car il voit dans cette observance du travail des mains une des voies où l’on rencontre Jésus. Sous l’abbatiat de Guerric, Igny prospère, les vocations arrivent nombreuses. Pourtant c’est uniquement à son œuvre, à ses sermons que sera due l’influence postérieure de Guerric qui meurt en 1157. Nous n’avons de Guerric que le recueil de ses sermons. Tous, sauf le dernier, ont pour sujet les fêtes de l’année liturgique. Guerric y insiste sur les mystères liturgiques et sur la formation du Christ en l’âme de ceux qui y participent. En maints endroits, il reprend l’idée origénienne de la conception et de la naissance du Christ en l’âme. En recevant les sacrements et en imitant le Seigneur, nous le faisons naître en nous. L’âme devient alors « Mère du Christ », et Celui-ci nous donne la vraie vie en communiquant l’Esprit qui procède du Père et de lui.

Voir également la page « Quelques auteurs cisterciens »


Journées du Patrimoine

20 et 21 SEPTEMBRE 2014 :  JOURNÉES DU PATRIMOINE

 

ABBAYE CISTERCIENNE NOTRE-DAME DE LA PAIX À CASTAGNIERS

“VILLAGE PERCHÉ ENTRE MER ET MONTAGNE”

SAMEDI 20 SEPTEMBRE

  • MATIN : 10H30
  • APRES-MIDI : 14H30 ET 16H00

DIMANCHE 21 SEPTEMBRE

  • APRES-MIDI : 14H30 ET 16H00

DIAPORAMA
ET
DÉCOUVERTE COMMENTÉE DU SITE :

PARKING ASSURÉ ABBAYE NOTRE-DAME DE LA PAIX - 271 ROUTE DE ST BLAISE – CASTAGNIERS
Tél. 04 93 08 05 12 – e-mail : abbayedecastagniers.accueil@orange.fr

ACCÈS :

  1. Par la D. 6202, au rond-point Castagniers-Les Moulins, D 14, Castagniers Village et Rte de St Blaise, Grand portail sur la gauche.
  2. De Nice-Nord, prendre vers Gairaut, Aspremont, et D 14, Rte de St Blaise.
  3. De Nice-Est, prendre vers St André de la Roche, puis D 19 Tourrette-Levens, Aspremont et D 14, Rte de St Blaise.

Solennités en septembre

LUNDI 8 SEPTEMBRE – SOLENNITE DE LA NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE

Messe à 10h

MERCREDI 10 SEPTEMBRE –  Bienheureux Ogier

Messe à 7h45 avec Dom Olivier Quénardel – Abbé de Cîteaux

DIMANCHE 14 SEPTEMBRE – LA CROIX GLORIEUSE 

Horaires habituels du dimanche

LUNDI 29 SEPTEMBRE – Fête de Saint Michel et Saint Gabriel, Archanges 

Horaires habituels

MARDI 30 SEPTEMBRE – Mémoire de Saint Jérôme 

Horaires habituels

N.B. tous les lundis, jours de désert, messe lue, vêpres à 18h (sauf les lundis 8 et 29 septembre)

Calendrier du mois : MESSES-Septembre-2014


Septembre – Mois des récoltes

MOIS DE SEPTEMBRE

Croix de Goudji - Cathédrale Saint-Julien - Le Mans

Croix de Goudji – Cathédrale Saint-Julien – Le Mans

MOIS DES RÉCOLTES

MOIS DE L’EXALTATION

DE LA SAINTE CROIX

DU CHRIST JÉSUS

Sa croix glorieuse a fait de nous une moisson de sauvés.

Ecoutons Baudoin de Ford nous le dire

LA CROIX, DE l’INFAMIE A LA GLOIRE

Baudoin de Ford abbé cistercien

La croix, prévue normalement pour la punition des coupables et destinée aux brigands condamnés, la voici transformée en sacrement du salut et en mystère de la rédemption, en étendard pour le combat, en trophée de victoire et en bannière de triomphe, en emblème de sécurité et en secours de libération, en refuge pour les malheureux et en rempart de défense, en supplice pour les démons, en opprobre envers l’infidélité et en exemple pour les croyants.

La croix, supplice de la suprême dégradation et risée de ses spectateurs, anéantissement de l’homme autant que de la vie, la voici qui remplace pour nous, dans un heureux échange, l’outrage par la gloire, la mort par la vie. Outrage et mort se sont révélés les premiers fruits de cet arbre ; ces fruits, une fois tombés, leur ont succédé merveilleusement les fruits très heureux de l’honneur (Si 24, 23) et de la vie.

Ces fruits, elle les saisit, celle qui s’exprime ainsi dans le Cantique des cantiques : Je monterai au palmier, j’en saisirai les fruits (Ct 7, 8). Qu’est-il, de fait, ce palmier, sinon la croix victorieuse ? Par elle, vraiment, le monde et le Prince de ce monde ont été vaincus ; par elle la mort a été détruite (2 Tm 1, 10), et celui qui détenait le pouvoir de la mort (Hé 2, 14) a été frappé d’une confusion éternelle. Par elle le Christ a supprimé (Col 2, 14) la honte et la mort ; par elle, se saisissant de la gloire et de l’immortalité, il les a obtenues pour lui et nous les a communiquées.

La croix, lors de la Passion, a été l’opprobre du Christ (Hé 11, 26), un spectacle pour les démons, le blasphème des Juifs, la moquerie des païens. Maintenant la voici élevée en magnificence et en gloire (Is 4, 2). Pour le culte, elle reçoit dans les églises un emplacement très glorieux, sur les places publiques elle est très haut exaltée, aux yeux de tous elle est proposée pour qu’on ne cesse de la voir, d’y penser, de l’adorer. Ce qui en faisait un outrage s’est transformé en gloire. Les empereurs adorent le lieu où les brigands étaient suspendus, les justes adorent le lieu où les pervers enduraient la punition. Le supplice de l’iniquité, le voici devenu rédemption du pécheur. Face à la croix, tout genou fléchit ; face à la croix, toute langue confesse le Christ (Ph 2, 10 s).

Qui est Baudoin de Ford – Archevêque de Canterbury

Né d’une famille pauvre, Baudoin devint, grâce à la protection de l’évêque d’Exeter,  un homme d’une doctrine, d’une éloquence, d’une prudence éminentes,  tout en demeurant modeste, sobre et silencieux. Il enseigna à Exeter à partir de 1135 environ. En 1161 il fut nommé archidiacre de Totnes, mais en 1169 il résigna cette charge.
Il prit à ce moment l’habit cistercien au monastère de Ford en 1169, et en 1175 il en fut élu abbé.
Après 11 ans de vie cistercienne, il fut nommé évêque de Worcester en 1180,  puis archevêque de Canterbury et primat d’Angleterre en 1184. Il fut également nommé légat du Saint-Siège.  Il accompagna Richard Coeur de Lion à la croisade et mourut à Tyr, en Syrie, le 16 octobre 1190.
Il ne se départit jamais de sa bonté naturelle  et laissa la réputation d’un homme rempli de mansuétude et enclin à pardonner.
Prélat d’une éloquence rare, il laissa des écrits qui témoignent d’une science éclairée.  Le plus remarquable de ses ouvrages est peut-être son traité de la vie commune,  « Amour de la communion et communion d’amour ». Il est également l’auteur d’un « Traité sur le sacrement de l’autel ».
Il fait partie de ce qu’on appelle quelquefois la « seconde génération » des auteurs spirituels cisterciens, avec Gilbert de HoylandAmédée de Lausanne et Isaac de l’Etoile.

Voir également la page « Quelques auteurs cisterciens »


Solennités en août

JEUDI 7 AOUT – Jubilé de Sr Marie-Geneviève – 50 ans de profession monastique

Messe à 11h00

VENDREDI 15 AOUT – Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie

Horaire du dimanche – Messe à 10h00 (et None à 13h30)

MERCREDI 20 AOUT – Solennité de Saint Bernard

Horaire du dimanche – Messe à 10h00 (et None à 13h30)

N.B. tous les lundis, jours de désert, messe lue, vêpres à 18h


Août – Mois de l’Assomption

MOIS D’ AOUT

Murillo-1670-Ermitage-350

Assomption de la Vierge Marie – Murillo – 1670 – Musée de l’Ermitage

ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE

DOGME DE FOI PROCLAMÉ EN 1950 PAR LE PAPE PIE XII

« Nous proclamons […] que c’est un dogme divinement révélé, que Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin de sa vie terrestre a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste »

Et dans le texte de la bulle, Pie XII cite une phrase de « l’homélie VII » d’Amédée :
« Il n’est pas permis de croire que son corps ait connu la corruption ».

Maintenant, écoutons-le.

LA MORT DE LA VIERGE ET SON ASSOMPTION

AMÉDÉE DE LAUSANNE – Abbé cistercien (1110-1159)

Tandis que je médite et que très souvent je reviens en esprit sur l’assomption de la mère de Dieu, une question se présente à moi, digne d’examen, utile à résoudre et qui vous paraîtra très douce, une fois communiquée. On se demande en effet pourquoi, lors de l’ascension du Seigneur, sa mère, qui l’entourait d’une telle affection, ne l’a pas suivi aussitôt. Aucune ombre de péché ne l’avait ternie, aucune tache n’avait éclaboussé sa vie; sa charité la rendait plus ardente qu’un brasier, sa chasteté plus brillante que la lumière, son enfantement virginal inouï plus éclatante même que les habitants des cieux : il paraît donc étonnant qu’elle n’ait pas été aussitôt entraînée dans les airs avec son Fils.

Sans doute, Énoch marcha avec Dieu dans la pureté du cœur, et on ne le vit plus parce que Dieu l’avait enlevé. De même, il est rapporté qu’Elie, enflammé du zèle ardent de la charité, fut enlevé sur un char de feu par des chevaux de feu. Mais elle, qui surpassait Enoch […] et était plus grande qu’Elie […] pourquoi n’était-elle pas emportée au ciel immédiatement avec celui qu’elle avait enfanté ? Elle était en effet pleine de grâce et bénie entre les femmes. Seule, elle a mérité de concevoir le vrai Dieu de vrai Dieu. Vierge, elle l’a mis au monde ; vierge, elle l’a allaité, le pressant sur son sein, et elle l’a nourri en tout avec l’empressement dévoué d’une servante. Enfin elle a souffert en esprit plus que dans la chair avec lui quand il mourait, elle a revécu en esprit avec lui quand il ressuscitait. Pourquoi ne monte-t-elle pas avec lui quand il monte ? Certes, sa chair très sainte qui fut enceinte de l’Esprit-Saint, qui se gonfla du germe du grand Roi, dans laquelle Dieu s’est fait homme, le Verbe s’est fait chair, et où, par la médiation du Christ, la plénitude de la divinité demeura corporellement, eut dû, semble-t-il, être introduite au ciel dès que le Seigneur y fut monté. Pourquoi donc fut-elle retardée même d’un instant, et séparée de son Fils ? Pourquoi son désir si saint, plus ardent que le feu, fut-il différé ?

C’est que ce délai ne fut pas une mince consolation pour les disciples du Christ. Ce délai n’ôta rien à la mère, et il apporta au monde des remèdes de salut. Le Seigneur Jésus voulut en effet que, après son retour auprès du Père, les apôtres pussent jouir de l’assistance et de l’éducation maternelles. Bien que, déjà instruits par l’Esprit, ils avaient encore à apprendre de celle qui donna au monde le Soleil de justice et fit jaillir pour nous de son sein immaculé, comme d’une prairie virginale, la source de la Sagesse. Enfin, dans son admirable bonté, la Providence a voulu que l’Eglise primitive, qui ne voyait plus Dieu présent dans notre chair, pût voir sa mère et être réconfortée par cette vue si aimable.

Corps et âme dans la gloire du ciel, Marie demeure notre Mère

« Il se tient à ma droite pour que je ne sois pas ébranlée. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui et ma langue a exulté ». Bien plus, ma chair aussi repose dans l’espérance. Car tu ne m’as pas laissée dans le monde et tu ne permettras pas que le corps de ta mère voie la corruption. (Ps 15, 8-10) […]

Élevée au milieu des acclamations de joie et de louange, elle est donc placée, première après Dieu, sur un trône de gloire, au-dessus de tous les habitants du ciel.

Là, ayant retrouvé la substance de sa chair – car il n’est pas permis de croire que son corps ait connu la corruption et revêtue d’une double robe – elle contemple des yeux de l’âme et du corps l’Homme-Dieu dans ses deux natures, avec une ardeur d’autant plus vive que sa vision est plus limpide entre toutes.

Puis, s’abaissant vers le genre humain avec une indicible charité et tournant vers nous ces yeux si miséricordieux qui sont la lumière du ciel, elle fait monter une prière universelle pour le clergé et le peuple, hommes et femmes, vivants et morts. Du ciel, la Vierge toute glorieuse nous vient en aide ici-bas et par sa prière toute puissante, elle chasse tous les maux et donne tous les biens ; pour tous ceux qui la prient du fond du coeur, elle se fait leur protection pour la vie présente et pour la vie future. Se rappelant bien pour quel but elle est devenue mère du Rédempteur, elle accueille très volontiers les prières de tout pécheur et implore auprès de son Fils pour toutes les fautes des pénitents. Assurément, elle obtiendra ce qu’elle voudra, cette mère chérie, elle dont les très chastes entrailles ont été le chemin par où le Verbe de Dieu est venu jusqu’à nous pour laver dans son sang les souillures du monde et la caution de l’antique péché.

Extrait homélie VII dans « Huit homélies mariales »
 

Qui est Amédée de Lausanne

Amédée entre à Clairvaux en 1125, sous la direction de Saint Bernard, après avoir passé quelque temps à Cluny. En 1139, il est nommé Abbé d’Hautecombe. Mais dès 1144, il doit renoncer à cette fonction, car il est nommé Evêque de Lausanne. Il se préoccupe alors d’étendre le rayonnement de son Ordre qui possède trois monastères dans son diocèse, dont Hauterive. Il eut des missions particulières qui le firent participer à la politique européenne de l’époque. Il meurt le 27 août 1159.

Voir également la page « Quelques auteurs cisterciens »


Saint Benoît – 11 juillet

MOIS DE JUILLETStBenoit-2014-380

Le 11, St BENOÎT, de Nursie en Italie (vers 480 – vers 547)

PÈRE DES MOINES D’OCCIDENT (grâce à sa Règle)

PATRON DE L’EUROPE (ses disciples émigrèrent dans tous les pays, du nord au sud, de l’est à l’ouest de l’Europe, avec leur devise : « ora et labora » : prie et travaille)

Un pays témoin : la Hongrie. En entrant dans l’Eglise primatiale d’Esztergom, une plaque-souvenir nous rappelle que « vers l’an 1000, des Bénédictins français vinrent évangéliser la Hongrie »

Les fruits de Saint Benoît

AUJOURD’HUI, IL Y A DES BÉNÉDICTINS ET DES CISTERCIENS
DANS LES CINQ PARTIES DU MONDE
VIVANT SELON LA RÈGLE DE SAINT BENOÎT

Puissent-ils être remplis de la « Joie de l’Evangélisation » que nous demande le Pape François.

Sermon de St Bernard de Clairvaux pour la fête de St Benoît

Nous célébrons notre glorieux maître saint Benoît, dont le nom très doux mérite d’être entendu et honoré avec une sainte allégresse : car il est notre chef, notre guide et notre législateur.

Benoît fut cet arbre à la fois élevé et fertile, planté près du courant des eaux. Où se forment les courants? Assurément, dans les vallées. Qui ne voit les torrents s’élancer de la cime ardue des montagnes et rechercher toujours les régions abaissées? Ainsi « Dieu résiste aux superbes, mais aux humbles il donne la grâce.» (Jac. IV, 6). Choisissez donc la vallée, c’est là que la plante croît, que l’épi se remplit, que le grain rapporte cent pour cent, selon le mot de l’Écriture : « Et les vallées abonderont en froment », (Ps. LXIV, 14); plantez, mes frères, là où les eaux s’écoulent et où la grâce spirituelle se répand avec abondance. Oui, mes chers enfants, établissons-nous dans l’humilité, jetons-y nos racines, et nous ne serons point frappés de sécheresse, et nulle tentation ne prévaudra contre nous.

Ainsi planté près du courant des eaux, le saint confesseur du Seigneur donna son fruit en son temps. Quand nos arbres se développent plus vite qu’il ne faut, ne craignons-nous pas pour leurs fleurs trop hâtives ? Il en est de même de ceux dont les fruits, pour être trop précoces, n’arriveront pas à leur maturité; de ceux qui, dès le début de leur conversion, présument de vouloir fructifier déjà pour les autres. Voulez-vous savoir avec quel soin notre saint maître s’est gardé de ce désordre ?…

Durant trois ans, ignoré des hommes, il vécut sous le regard de Dieu seul…

L’heure de fructifier sonna enfin, et notre Père donna du fruit en son temps. Ce fruit, c’est sa sainteté, sa piété, sa justice; sa sainteté attestée par ses miracles, sa piété par sa doctrine, sa justice par toute sa vie. Ah ! sans doute il est puissant dans le ciel, celui qui fut si puissant sur la terre, et la gloire l’élève là-haut autant que la grâce l’éleva ici-bas; sa doctrine nous instruit et dirige nos pas dans la voie de la paix; enfin la justice de sa vie nous fortifie et nous anime dans le bien…

Extraits du sermon pour la fête de St Benoît 
Texte intégral

 


Solennités en juillet

VENDREDI 11 JUILLET – Solennité de Saint Benoît – Patron de l’Europe

Horaire du dimanche – Messe à 10h00 (et None à 13h30)

N.B. – tous les lundis, jour de désert, messe lue, vêpres à 18h


Solennités en juin

MARDI 3 JUIN – Dédicace de l’église abbatiale de Notre Dame de la Paix

Horaire du dimanche – Messe à 10h00 (et None à 13h30)

JEUDI 12 JUIN – Visite de Mgr André Marceau, évêque de Nice

Messe à 11h00

SAMEDI 21 JUIN – Assemblée Générale de l’Association des Amis de Notre Dame de la Paix

Messe à 17h00

MARDI 24 JUIN – Nativité de saint Jean Baptiste

Messe à 10h00

VENDREDI 27 JUIN – Sacré Coeur de Jésus

Horaire du dimanche – Messe à 10h00 (et None à 13h30)

DIMANCHE 29 JUIN – saint Pierre et saint Paul, apôtres

Horaire habituel du dimanche – Messe à 10h00 (et None à 13h30)

N.B. – tous les lundis, jour de désert, messe lue, vêpres à 18h


Juin – Sacré Coeur de Jésus

MOIS DE JUIN

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS : sacre-coeur-350-1

FOURNAISE ARDENTE DE CHARITÉ,

TABERNACLE DU TRÈS-HAUT,

MAISON DE DIEU ET PORTE DU CIEL,

PLEIN D’AMOUR ET DE BONTÉ.

Puissent ces invocations et le beau texte d’Adam de Perseigne nous enflammer d’amour nous aussi…

Adam de Perseigne, Abbé cistercien (1145-1221)
Le côté ouvert : le Sacré-Coeur de Jésus

La lance du soldat a ouvert le côté de l’innocent, pour que, des entrailles de l’innocence, débordât un déluge de miséricorde, et que la face de la terre en étant irriguée, produisît en abondance des fruits nouveaux. «Envoie ton esprit, dit l’Écriture, et tout sera créé ; tu renouvelleras la face de la terre» Oui, lorsque sur la croix, l’auteur de la vie rendit le dernier soupir, du côté percé de ce mort jaillit le déluge de toute grâce ; ainsi renouvelée, la face de la terre, c’est-à-dire la foi de l’Église, fit éclore les fleurs du rosier, le lis des vallées et les jardins des aromates. Car en rachetant le monde et en le purifiant de ses péchés, l’effusion du sang immaculé du Christ a fait du même coup éclore les roses chez les martyrs, chez les vierges les lis des vallées, et créé chez les prédicateurs parfaits, les jardins d’aromates. «Soyons, disent-ils, pour Dieu, la bonne odeur du Christ, en tout lieu. »

Que pourrons-nous dire, pauvres que nous sommes ? Qu’aurons-nous à rendre au Père des miséricordes pour tant de bienfaits ? Nous ne pouvons le nier, nous avons suscité l’occasion qui entraîna la mort de son Unique, et si ce dernier a dû rendre ce qu’il n’avait pas pris, notre iniquité en est la cause. Si donc nous ne cessons pas de faire les actions qui, nous n’en doutons pas, l’ont mené à la croix, est-ce que, du fait même, nous ne le crucifions pas à nouveau, autant qu’il est en nous, chaque fois que nous commettons ce qui a rendu nécessaire son crucifie- ment ? Soyons donc fidèles, imitons sa miséricorde, cherchons la justice, et tout ce qu’à juste titre nous reprenons chez les autres, par la grâce du Christ tenons-le éloigné de nous.

Lettres, extraits

 

 


AG amis ND de la Paix -21 juin

Le SAMEDI 21 JUIN 2014 :

REUNION ANNUELLE des ADHERENTS à 15 H30 à L’ABBAYE N.D. de la PAIX

• Exposé du Président de l’Association

• Mot de Mère Abbesse

• Communication concernant la Communauté Cistercienne par le Père Abbé de Lérins :

« La dernière fondation de Lérins, en Italie à Pra d’Mill »

• Messe à 17h00

Si vous désirez faire partie de cette Association, voir le lien ASSOCIATION et le mode d’emploi

Voir / imprimer l’invitation


Concert à l’abbaye – 20 juillet

VENEZ NOMBREUX : DIMANCHE 20 JUILLET 2014

ASSOCIATION « Les Amis de Notre-Dame de la Paix »

L’Ensemble Baroque de Nice, sous la direction de Gilbert Bezzina, donnera le traditionnel concert d’été à l’abbaye de Castagniers.

Dimanche 20 juillet 2014 à 16h

Entrée gratuite – Participation libre au profit des travaux de l’abbaye.

PARKING ASSURE

 

Programme

Antonio Vivaldi – Les Quatre Saisons

Ensemble Baroque de Nice
Gilbert Bezzina, violon & direction

Sous la dure saison écrasée de soleil,
Homme et troupeaux se languissent
et s’embrase le pin.

Pour célébrer l’été à la façon baroque, quoi de plus incontournable que Vivaldi et ses Quatre Saisons !Hommage à la nature et au déroulement des saisons, ces concertos pour violon sont écrits sur quatre sonnets du compositeur : on y entend chanter les oiseaux et les fontaines, gronder le tonnerre et l’orage furieux, sonner la chasse, crépiter le feu, voler le vent et ta neige, dans une pastorale imagée et descriptive d’une grande poésie.

Une œuvre que l’on ne se lasse pas de d’écouter dans l’interprétation toujours renouvelée de Gilbert Bezzina et son Ensemble Baroque de Nice.

 

Antonio Vivaldi (1678 – 1741)
Les Quatre Saisons (Il cimento dell’ Armonia et dell’ Inventione) Op. 8 n° 1 à 4

Concerto en ré majeur op. 12 n° 3 RV 124
Allegro — Grave — Allegro

Primavera
Allegro — Largo — Allegro

Estate
Allegro non molto — Adagio — Presto

Programme Concert-2014 (version imprimable)