Solennités en mai
Cette page indique uniquement les Solennités et autres fêtes ou particularités du mois.
En dehors de ces jours, consulter les Horaires Messes et Offices
SAMEDI 10 MAI – Férie
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h15 : Vêpres
LUNDI 19 MAI – Férie
– Messe à 17h00
Du MARDI 20 au SAMEDI 24 MAI – Férie
– Messe à 11h00
JEUDI 29 MAI – Solennité de l’Ascension du Seigneur
– 10h00 : Messe
SAMEDI 31 MAI – Solennité de la Visitation de la Vierge Marie
– 10h00 : Messe
N.B. – tous les lundis, jour de désert, messe lue, vêpres à 18h
Calendrier du mois : Messes-Mai-2025
Mai – Temps Pascal
Mois de Mai – Temps Pascal
« Sermon pour le saint jour de Pâques »
Aelred de Rievaulx
Les œuvres du Seigneur
Écoutons ces mots de l’Écriture : « Ses compassions sont au-dessus de toutes ses œuvres ». Je vois trois sortes d’œuvres de Dieu. Il y a celle de sa sagesse, celle de sa miséricorde et l’œuvre de sa justice. L’œuvre de sa sagesse, ce sont le ciel, la terre et tout ce qu’ils contiennent. L’œuvre de sa justice consiste à rendre à chacun selon ce qu’il a fait. Mais « ses compassions, est-il dit, sont au-dessus de toutes ses œuvres ». Ainsi donc, l’œuvre de sa miséricorde est tout spécialement son œuvre, son œuvre à lui, son œuvre propre, celle où apparaissent le mieux sa bonté, sa charité, sa tendresse.
Comme est son nom, ainsi est son œuvre. À quoi se rapporte son nom ? Vous connaissez ce nom, ce qu’il signifie, quelle est sa saveur, quel est son parfum. C’est une huile. « Ton nom est une huile répandue. » Pourquoi de l’huile ? Parce que son nom a la saveur de la charité, la saveur de la miséricorde. Que signifie, en effet, le doux nom de Jésus ? Notre salut, car Il est mon Dieu et mon Jésus, c’est-à-dire mon Sauveur, mon salut, et donc ma miséricorde.
Il avait accompli son œuvre de sagesse quand il a créé le monde. Mais il n’avait pas encore accompli son œuvre de miséricorde. Car l’œuvre de miséricorde s’adresse aux miséreux. Il avait également accompli l’œuvre de justice quand il avait expulsé du ciel le diable à cause de son orgueil, et quand il avait renvoyé du paradis l’être humain à cause de sa désobéissance. Ce qu’il a manifesté en ces œuvres, ce sont sa sagesse et sa puissance. Il a voulu faire voir aussi sa miséricorde, parce que « ses compassions sont au-dessus de toutes ses œuvres ». Voilà pourquoi l’œuvre de sa miséricorde est proprement appelée son œuvre à lui.
L’œuvre de miséricorde est proprement son œuvre
Mais comment faire cette œuvre sinon en sauvant les miséreux ? C’est la raison pour laquelle l’œuvre de notre salut est l’œuvre de sa miséricorde. C’est proprement son œuvre à lui. Qu’y a-t-il de plus approprié au Sauveur, c’est-à-dire à Jésus, que de sauver ? Mais que dit le prophète ? « Pour accomplir son œuvre, il a fait une œuvre étrangère. » Comme vous le savez, frères, notre Seigneur Jésus-Christ est Sagesse. Il est Force, il est Vie. Qu’est-ce qui est contraire et, pour ainsi dire, étranger à la sagesse ? Certainement la folie. Et qu’est-ce qui est contraire à la force ? La faiblesse évidemment. De même, rien n’est plus contraire à la mort que la vie.
Réfléchissez maintenant à la manière dont notre Seigneur a pris sur lui une œuvre qui lui était étrangère afin de pouvoir accomplir son œuvre propre, c’est-à-dire son œuvre de miséricorde. Lui qui était la Sagesse, il a voulu être comme fou ; lui qui était la Force, il a voulu être faible. C’est pourquoi l’Apôtre a dit : « Ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. » « Pour accomplir son œuvre, il a fait une œuvre qui lui est étrangère »: le Pain a faim, la Source a soif, la Force est fatiguée, la Vie meurt. Comment donc accomplit-il son œuvre à lui par le moyen de cette œuvre étrangère ? Sa faim nous nourrit, sa soif nous enivre, sa fatigue nous revigore, sa mort nous vivifie. Nous sommes rassasiés spirituellement, enivrés, revigorés, vivifiés spirituellement : tout cela est l’œuvre de sa miséricorde. Il a accompli tout cela par le moyen d’une œuvre étrangère. La Sagesse fait cela par le moyen de la folie, comme le dit l’Apôtre : « Puisque le monde n’a pas reconnu Dieu par le moyen de la sagesse, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie du message. » Ainsi donc, comme nous l’avons dit, la Sagesse a accompli son œuvre par le moyen de la folie, la Force l’a accomplie par le moyen de la faiblesse. Le Pain l’a accomplie en ayant faim, la Source en ayant soif, la Puissance en étant fatiguée. La Vie l’a accomplie par le moyen de la mort. « Pour accomplir son œuvre, il a fait une œuvre étrangère ; pour accomplir son œuvre, il a fait une œuvre qui est éloignée de lui. » Pour qu’il accomplisse l’œuvre de sa miséricorde, voici que l’œuvre de sa sagesse s’est éloignée de lui, ainsi que l’œuvre de sa justice.
L’œuvre de sa sagesse et l’œuvre de sa justice se sont éloignées de lui
Nous avons dit que l’œuvre de sa sagesse, ce sont les anges. Écoutez ce que le Seigneur a dit lui-même quand il fut arrêté par les juifs. Pierre voulut le défendre et frappa quelqu’un avec son glaive. Et le Seigneur lui dit : « Penses-tu que je ne puisse faire appel à mon Père qui me fournirait plus de douze légions d’anges ? » Il aurait pu avoir avec lui tous les anges qui auraient renversé ceux qui voulaient s’emparer de lui, mais il ne l’a pas voulu. Car pour pouvoir accomplir son œuvre à lui, cette œuvre merveilleuse qu’il avait projetée, il voulut que les anges eux-mêmes soient comme éloignés de lui et ne combattent pas contre ses ennemis. L’œuvre de sa sagesse, ce sont aussi les hommes. Écoutez ce qu’il a dit lui-même à Pilate : « Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux juifs ». Il ne voulut avoir avec lui ni les anges ni les hommes ni aucune créature. Pour accomplir son œuvre à lui, son œuvre fut éloignée de lui. Voilà pourquoi il a dit : « J’ai foulé seul le pressoir ». Seul, dit-il. Oui, seul parce que son œuvre fut éloignée de lui. Les anges furent éloignés puisqu’ils furent absents. Les hommes furent éloignés puisqu’ils n’ont pas combattu. Le ciel fut éloigné puisqu’il n’a pas foudroyé ses ennemis. La terre fut éloignée puisqu’elle ne les a pas engloutis. La mer fut éloignée puisqu’elle ne les a pas submergés. L’œuvre de sa justice, elle aussi, fut éloignée de lui comme il l’a dit : « Moi, je ne juge personne. » Et ailleurs : « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde. »
Le pain sans levain
« Pour accomplir son œuvre, il a fait une œuvre étrangère. » Pour accomplir l’œuvre de sa miséricorde, il a assumé le levain de notre mortalité, un levain certainement bien étranger à la pureté de sa divinité. Vint ensuite le moment où il voulut enlever de lui-même ce levain. Il eut recours au feu, c’est-à-dire à la passion. En sa passion, la totalité de ce levain, toute corruption et toute mortalité ont été détruites ; et aujourd’hui, le Pain azyme, le Pain tout pur, surgit de la terre. Vous voyez maintenant pourquoi il fut prescrit qu’après l’immolation de l’agneau, le pain dont se nourrissaient les juifs devait être sans levain. Avant la passion de l’Agneau qu’est notre Seigneur Jésus-Christ, la chair de notre Seigneur était sans aucun doute mortelle ; cette chair est notre aliment, notre pain, puisque nous le mangeons sous l’espèce du pain, comme vous le savez. Cette chair était donc mortelle : elle a pu avoir faim, avoir soif, être triste et mourir. Mais, après la passion, elle est ressuscitée immortelle, impassible, incorruptible. Ainsi donc, frères, célébrons la fête des Azymes. Mangeons ce pain sans levain. Notre pain, c’est le Corps de notre Seigneur. Il est sans levain car, comme dit l’Apôtre, « le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus ». Si nous voulons manger ce pain qui est sans levain, nous devons être sans levain, selon la recommandation de l’Apôtre. Vous avez entendu ce qu’il dit : « Purifiez-vous du vieux levain. » Ce levain, nous l’avons dit, c’est le péché.
Purification et double résurrection
Mais comment devons-nous nous purifier de ce levain ? Notre Seigneur nous l’a enseigné. De la même manière dont il a écarté le levain qu’il avait assumé à cause de nous, nous avons à quitter le levain qui nous corrompt. C’est par les outrages, les affronts, les coups de fouet, la croix et la mort qu’il est parvenu à la résurrection. Dans la résurrection, il a quitté le levain, et désormais il nous offre sa chair pure, immortelle. Pensez-vous, frères, que nous puissions aller vers la résurrection par un autre chemin que le sien ? Il se trompe celui qui le penserait. Mais vous me demandez de quelle résurrection il s’agit. Nous lisons dans l’Écriture qu’il y a deux résurrections. C’est ce qui fait dire à Jean dans l’Apocalypse : « Heureux qui a part à la première résurrection. » La première résurrection est celle des âmes, la seconde celle des corps. Notre Seigneur opère l’une et l’autre en nous, par sa propre et unique résurrection. Lui n’a pas pu ressusciter en son âme puisqu’il n’a pas connu la mort en son âme. Il est ressuscité en son corps, car il est mort en son corps. Mais nous qui expérimentons la mort en notre corps et en notre âme, nous avons à ressusciter en l’un et l’autre, d’abord en notre âme et ensuite en notre corps. En sa résurrection corporelle, notre Seigneur a quitté le levain de mortalité ; nous, par la résurrection de l’âme, nous quittons le levain d’iniquité. Si c’est par les épreuves de la vie qu’il est parvenu à la résurrection de la chair, combien plus devons-nous parvenir à la résurrection de l’âme par les épreuves de cette vie afin de pouvoir, par cette résurrection de l’âme, quitter le levain de péché pour être une pâte nouvelle, comme le dit l’Apôtre.
Le sang purificateur
La pâte ancienne, c’était le péché en lequel nous avons tous été plongés et ensemencés. La pâte nouvelle, c’est le sang de notre Seigneur Jésus-Christ dont nous sommes aspergés et par lequel nous sommes purifiés du mauvais levain. C’est comme de la farine : quand on y ajoute de l’eau, elle s’unit à elle pour former comme un amalgame. Il en va de même pour nous : quand nous avons été plongés dans le baptême, nous sommes devenus comme un seul amalgame avec le Christ, comme dit l’Apôtre : « À plusieurs nous ne formons qu’un seul pain, un seul corps » dans le Christ. Mais par notre négligence, nous nous sommes souillés après cette purification. Nous devons donc de nouveau nous enfuir vers le sang du Christ, c’est-à-dire imiter sa passion afin de pouvoir être participants de sa résurrection, ici-bas en notre âme et, au jour du jugement, en notre corps et en notre âme tout à la fois. Puisque cela ne peut se faire par nos propres moyens, implorons sa miséricorde afin qu’il daigne le réaliser lui-même en nous, lui Jésus-Christ notre Seigneur qui vit et règne avec le Père et l’Esprit Saint pour les siècles des siècles. Amen.
Cf. Aelred de Rievaulx, Sermon 12, « Pour le saint jour de Pâques », § 15-31.
Solennités en avril
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En dehors de ces jours, consulter les Horaires Messes et Offices
SAMEDI 12 AVRIL – Férie
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h15 : Vêpres
DIMANCHE 13 AVRIL – Dimanche des Rameaux et de la Passion
– Messe à 10h
TRIDUUM PASCAL
JEUDI 17 AVRIL – Jeudi Saint
– Messe à 17h00
VENDREDI 18 AVRIL – Vendredi Saint
– Office de la Passion à 15h00
SAMEDI 19 AVRIL – Samedi Saint
– Vigile Pascale à 22h00
DIMANCHE 20 AVRIL – Pâques - Résurrection du Seigneur
– Messe à 10h00
Du LUNDI 21 au SAMEDI 26 AVRIL – Octave de Pâques
– Messe à 11h00 – sauf samedi 26, messe à 8h30
N.B. – tous les lundis (sauf le 21), jour de désert, messe lue, Vêpres à 18h
Calendrier du mois : Messes-Avril-2025
Avril – Contemplation
Mois d’Avril
« Au seuil de la contemplation »
Saint Bernard
Frères, je vous en supplie, soyons toujours sur nos gardes, car c’est le temps du combat. Ce n’est pas dans notre misérable corps, mais dans notre cœur, ce lieu qu’habite le Christ, qu’il nous faut, selon le jugement et les conseils de notre intelligence, établir notre existence de manière à ne pas mettre notre confiance en celui-là, et à ne pas placer notre appui en une fragile défense. Au contraire, aménageons-nous une place sur le rempart, en nous appuyant de toutes nos forces sur ce rocher inébranlable qu’est le Christ, selon cette parole de l’Écriture : « Il a posé mes pieds sur le roc, il a raffermi mes pas ». Ainsi établis et réconfortés, contemplons-le, pour voir ce qu’il nous dit et savoir que répondre à qui nous fait reproche.
Le premier degré de la contemplation en effet, mes bien-aimés, c’est de considérer sans cesse ce que veut le Seigneur, ce qui lui plaît, ce qui est agréable à ses yeux. Tous, nous l’offensons sur beaucoup de points, notre cœur tortueux blesse la droiture de sa volonté, et cela nous empêche de nous unir, de nous attacher à lui. Humilions-nous donc sous la main puissante du Dieu très haut et soyons surtout préoccupés de nous présenter, misérables, devant les yeux de sa miséricorde en disant : « Guéris-moi, Seigneur, et je serai guéri, sauve-moi et je serai sauvé », et encore : « Prends pitié de moi, Seigneur ; guéris mon âme, car j’ai péché contre toi ».
Lorsque l’œil du cœur sera purifié par ce genre de pensées, nous cesserons désormais de nous tenir dans notre propre esprit, avec amertume, mais nous nous tournerons vers l’Esprit de Dieu, avec un immense bonheur. Dès lors aussi, nous ne considérerons plus quelle est la volonté de Dieu sur nous, mais quelle est cette volonté en elle-même. Car « la vie réside en sa volonté », de sorte que rien, absolument, n’est plus utile et plus avantageux que de s’accorder à sa volonté. Et c’est pourquoi, plus nous aurons à cœur de conserver la vie de notre âme, plus il nous faut prendre soin aussi, dans la mesure du possible, de ne point nous écarter de la volonté de Dieu.
Ensuite, lorsque nous aurons progressé quelque peu dans l’ascèse spirituelle en suivant comme guide l’Esprit Saint qui scrute même les profondeurs de Dieu, nous nous représenterons comme le Seigneur est doux, comme il est bon en lui-même. Nous prierons avec le prophète pour voir quelle est la volonté du Seigneur, et pour fréquenter non plus notre cœur, mais son temple. Et avec ce prophète, nous dirons encore : « Mon âme en moi s’est troublée ; c’est pourquoi je me souviendrai de toi ».
C’est, en effet, dans cette double attitude que se résume toute notre vie spirituelle : un regard sur nous-mêmes qui doit nous remplir d’un trouble et d’une tristesse salutaire ; un regard sur Dieu qui va nous donner de reprendre souffle en lui, et de trouver notre consolation dans la joie de l’Esprit Saint. Ainsi laissons naître en nous, d’une part la crainte et l’humilité, d’autre part l’espérance et la charité.
Saint Bernard – Sermons divers – Sermon 5, 4-5 (extraits)
Texte intégral – Sermons divers – Sermon 5
Catalogue de Pâques
Le catalogue de Pâques est disponible.
En cette période, le magasin est ouvert :
- du lundi au samedi de 14h15 à 17h
- le dimanche de 14h à 16h15 (sauf dimanche de Pâques)
Pendant la Semaine Sainte
- Jeudi Saint – 17 avril : pas d’accueil le matin, ouvert l’après-midi de 14h15 à 16h
- Vendredi Saint – 18 avril : fermé toute la journée
- Dimanche de Pâques : ouvert uniquement après la messe le matin, fermé l’après-midi
N’attendez pas la dernière minute pour commander.
Mars – Saint Joseph
Mois de Mars
« Joseph, l’homme selon le cœur de Dieu »
Saint Bernard
Pourtant, de ce titre, même simplement circonstanciel, dont Dieu l’honora en voulant qu’on l’appelât et qu’on le crût le père de Dieu, de son nom propre aussi qu’il faut rendre sans hésitation par «accroissement», tu peux déduire «qui fut Joseph et quel homme c’était». Et souviens-toi en même temps de cet ancien patriarche vendu en Égypte, et reconnais que Joseph n’a pas hérité seulement de son nom, mais a encore reçu en partage sa chasteté, et obtenu son innocence et sa grâce.
Car le premier Joseph, vendu par la jalousie de ses frères et emmené en Égypte, préfigura le Christ, vendu lui aussi. Notre Joseph, fuyant la jalousie d’Hérode, porta le Christ en Egypte. Le premier, pour rester fidèle à son maître, repoussa les propositions de sa maîtresse ; le second, sachant que sa maîtresse, la Mère de son Seigneur, était vierge, se garda lui-même fidèlement chaste. Au premier fut donné l’intelligence des énigmes contenues dans les songes ; au second fut accordé d’être mis au courant des secrets du ciel et d’y participer. L’un garda le blé, non pour lui, mais pour tout le peuples ; le second reçut la garde du «Pain vivant descendu du ciel», autant pour lui que pour le monde entier.
Aucun doute, Joseph fut «un homme bon et fidèle», lui à qui la Mère du Sauveur «fut fiancée». Oui, « un serviteur fidèle et prudent que le Seigneur a établi» pour soutenir sa mère, être le nourricier de sa chair et, en un mot, comme le seul sur la terre à lui être étroitement associé dans son « grand dessein». A cela s’ajoute que l’évangéliste précise: il est «de la maison de David». Oui, notre Joseph descendait vraiment de David, de race royale, de noble sang, de cœur plus noble encore. Vraiment un fils de David qui ne dégénérait pas de son père David. Je le répète, un fils de David, pas seulement par la chair, mais par la foi, la sainteté, le don de soi. Tel un autre David, le Seigneur le «trouva un homme selon son cœur», à qui il put confier en toute sécurité le secret le plus caché et le plus sacré de son cœur. Comme à un autre David, il lui «découvrit les pensées cachées et inconnues de sa sagesse», et il lui accorda de ne point ignorer le «mystère qu’aucun prince de ce monde n’a connu».
Pour finir, «ce que beaucoup de rois et de prophètes ont voulu voir et n’ont pas vu, entendre et n’ont pas entendu», Dieu lui donna non seulement de le voir et de l’entendre, mais même de le porter, de le conduire, de le prendre dans ses bras, de le couvrir de baisers, de le nourrir et de le garder. Il faut croire d’ailleurs que, non seulement Joseph, mais aussi Marie descendait de la maison de David, car elle n’eût pas été « fiancée à un homme de la maison de David» si elle-même n’avait pas été de la maison de David. Tous deux étaient donc de la maison de David, mais en Marie s’accomplit «le serment que le Seigneur avait juré à David », Joseph ne fut que le confident et le témoin de la promesse accomplie.
Saint Bernard – Missus Est – Livre II – Sermon 2 : A la louange de la Vierge Mère, 16 (extraits)
Texte intégral – Missus Est – Livre II – Sermon 2
Solennités en mars
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SAMEDI 8 MARS – Férie
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h15 : Vêpres
MERCREDI 19 MARS – Solennité de Saint Joseph
– Horaire du dimanche – Messe à 10h00
MARDI 25 MARS – Annonciation du Seigneur – Solennité
– Messe à 10h00
N.B. – tous les lundis, jour de désert, messe lue, Vêpres à 18h
Calendrier du mois : Messes-Mars-2025
Février – Patience, Consolation
Mois de Février
« Patience et Consolation »
Guillaume de Saint-Thierry
« Que le Dieu de la patience et de la consolation vous accorde de savoir vous goûter les uns les autres à l’exemple du Christ Jésus, afin que d’un même cœur et d’une même bouche vous glorifiiez le Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus-Christ”.
De même que Jésus est notre salut parce qu’il donne le salut, notre refuge parce que nous nous réfugions en lui, ainsi est-il le Dieu de la patience et de la consolation, car c’est par lui que nous sommes patients et nous n’attendons de consolation que de lui. Car ce n’est pas des Écritures que nous attendons la patience et la consolation, bien qu’elles nous viennent parfois par les Écritures. Et nous ne recevons pas seulement de lui la patience, mais comme le dit le Prophète : il est lui-même notre patience, il est lui-même notre consolation, lui qui ne peut consoler celui qui l’aime que par lui-même. Quand console-t-il celui qui l’aime, sinon lorsqu’il lui donne de le goûter ?
Lors donc que nous le goûtons lui-même chez les uns et les autres, quoi de meilleur et de plus doux ? N’est-ce pas cela habiter en frères tous ensemble? C’est conforme à l’enseignement de Jésus-Christ qui a dit : “Voici mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres”. Et celui-ci, transmettant aux rameaux greffés la sève de la bonne racine, ajoute : “Comme je vous ai aimés”. Car loin des disciples du Christ un amour charnel et tout amour qui ne tend pas vers Lui !
“Aussi, continue Paul, accueillez-vous les uns pour les autres, comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu”. Car nous ne nous aimons pas les uns les autres si nous ne nous accueillons pas les uns les autres. Nous nous accueillons les uns les autres lorsque, voyant notre frère dans le besoin, nous ne lui fermons pas notre cœur, mais nous l’accueillons dans le sein de la charité. Nous nous accueillons les uns les autres lorsque le juif ne condamne pas le païen, ni le païen le juif, et lorsque nous devenons un seul corps et un seul esprit en l’honneur de Dieu, comme le Christ lui-même nous a accueillis, ne repoussant personne, ne rejetant personne en raison de sa race.
C’est pourquoi l’Apôtre se dit serviteur des circoncis, c’est-à-dire des Juifs. Mais les nations glorifient Dieu pour sa miséricorde, selon qu’il est écrit : “C’est pourquoi je te louerai parmi les nations et je chanterai à ton nom”. Par moi, dit le Fils à son Père, les nations te loueront et tu feras connaître plus largement ton nom par leurs bonnes mœurs : ce témoignage est une louange.
Or ce qu’il dit : “Je chanterai”, c’est le cantique nouveau que lui-même chante en nous, que nous chantons par sa grâce ; Paul le dit ailleurs : “Chantant au Seigneur dans vos cœurs”.
Car au-dedans de nous, c’est une joie quand la voix de l’amour chante et qu’elle est entendue par celui que nous louons par sa propre voix. C’est en effet un chant que d’aimer gratuitement, de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force.
Commentaire sur l’épître aux Romains, VII, PL 180, col 686-688
Guillaume de Saint-Thierry (1085-1148) Né à Liège vers 1085, Guillaume entre au monastère bénédictin de Saint-Thierry, près de Reims, après avoir fait de solides études. Il devient abbé de Saint-Thierry vers 1121. Il avait fait la connaissance de saint Bernard et désirait devenir cistercien. En 1135, il entre à l’abbaye cistercienne de Signy dans les Ardennes où il reste jusqu’à sa mort en 1148.
Solennités en février
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DIMANCHE 2 FEVRIER – Présentation du Seigneur –
Solennité – Journée mondiale de la vie consacrée
– Horaire habituel du dimanche
SAMEDI 8 FEVRIER – Sainte Vierge Marie – Mémoire
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h15 : Vêpres
N.B. – tous les lundis, jour de désert, messe lue, Vêpres à 18h
Calendrier du mois : Messes-Février-2025
Janvier – La Grâce de Dieu
Mois de Janvier
« La Grâce de Dieu »
Guillaume de Saint-Thierry
Nous abordons la lettre de Paul aux Romains, où se cachent toutes sortes de questions, nombreuses et difficiles, non pas pour l’expliquer, ce qui dépasse nos forces, mais pour en tirer un commentaire et rassembler en un seul écrit ce qu’en ont dit quelques-uns des Pères qui l’ont commentée.
Pour moi, ce qui m’a poussé à ce travail, c’est la joie de contempler la grâce de Dieu et sa gloire dont parle toute cette épître. Ceux qui se sont consacrés tout entier à honorer Dieu doivent savoir, comme le dit l’Écriture, que « la piété est un culte rendu à Dieu », mais que la piété n’est rien sans l’action de grâce, et que l’action de grâce n’est rien sans la connaissance de la grâce. C’est en méditant cela constamment que l’on devient de ces bienheureux pauvres en esprit à qui est promis le Royaume de Dieu, ceux dont l’esprit doit être tenu pour être totalement un avec Dieu.
C’est en effet, la grâce qui nous a appelés à être, avant que nous existions, alors que nous n’étions encore rien ; détournés, elle nous a appelés ; retournés, elle nous a justifiés ; justifiés, elle nous glorifiera si nous ne sommes pas ingrats. C’est elle qui instaure le bien en nous pour que nous le voulions ; lorsque nous le voulons, elle coopère avec nous ; sans elle, nous ne pouvons ni vouloir le bien ni le faire.
Créés par Dieu, alors que nous n’étions rien, pour être l’une de ses créatures, c’est ainsi que sans aucun mérite, nous avons été créés par grâce, pour accomplir le bien. Ainsi, mériter, c’est une grâce : et ce que nous méritons, c’est une grâce pour une grâce reçue. En effet rendre la grâce reçue produit une augmentation de grâce, non moins qu’avoir d’abord reçu la grâce, c’est une grâce. La grâce nous devance pour que nous priions, elle nous aide quand nous prions, elle exauce l’objet de notre prière.
De cette grâce, la Vierge Marie fut remplie pour devenir la Mère de Dieu ; Celui qui est né de la Vierge s’en trouve rempli. On atteste de Noé, d’Abraham, de Moïse et des autres saints patriarches, qu’ils ont trouvé grâce devant Dieu. Paul, l’Apôtre, qui cherchait autre chose, s’entendit dire : « Ma grâce te suffit. » Et lorsque tu vins, Seigneur Jésus, toi le plus beau des enfants des hommes, la grâce fut répandue sur tes lèvres par un privilège tout spécial, car elle fut l’huile d’allégresse dont tu apparus « oint de préférence à tes compagnons » ; et c’est pourquoi « les jeunes filles t’ont chéri, accourant à l’odeur de tes parfums ».
C’est par cette grâce que tu offres gratuitement ce que tu nous offres, ne recevant rien de nous que tu nous l’aies donné. Par elle aussi, quand tu veux être aimé de nous gratuitement, tu comptes pour gratuit l’amour que nous te portons, puisque, ô Tout-Puissant, comme salaire de ton amour, tu ne peux rien nous donner de plus, que de t’aimer toi-même.
Mais la grâce est tienne, et pour nous, la grâce vient de toi. C’est pourquoi, ô Seigneur notre Dieu, à toi seul en revient la gloire. Or si quelqu’un se glorifie, il ne peut se glorifier qu’en Toi. Car la foi elle-même ne peut être en nous, si elle ne vient de Toi, cette foi sans laquelle nul homme ne peut faire œuvre bonne, puisque ce qui ne procède pas de la foi est péché.
Guillaume de Saint-Thierry (1085-1148) Né à Liège vers 1085, Guillaume entre au monastère bénédictin de Saint-Thierry, près de Reims, après avoir fait de solides études. Il devient abbé de Saint-Thierry vers 1121. Il avait fait la connaissance de saint Bernard et désirait devenir cistercien. En 1135, il entre à l’abbaye cistercienne de Signy dans les Ardennes où il reste jusqu’à sa mort en 1148.
Solennités en janvier
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En dehors de ces jours, consulter les Horaires Messes et Offices
MERCREDI 1er JANVIER – Sainte Mère de Dieu – Journée Mondiale pour la Paix
Horaire habituel du dimanche
– 7h30 : Laudes
– 8h45 : Tierce
– 10h00 : Messe
– 11h45 : Sexte
– 13h30 : None
– 16h30 : Vêpres + Adoration
– 20h00 : Complies
SAMEDI 11 JANVIER – Férie
– 8h30 : Messe
DIMANCHE 26 JANVIER – Solennité des Saints fondateurs de Cîteaux : Saint Robert, Saint Albéric et Saint Etienne (moines bénédictins de Molesmes, dans la mouvance de Cluny)
Horaire habituel du dimanche – Messe à 10h
N.B. – tous les lundis, jour de désert, messe lue, Vêpres à 18h
Calendrier du mois : Messes-Janvier-2025
Solennités en décembre
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En dehors de ces jours, consulter les Horaires Messes et Offices
SAMEDI 7 DECEMBRE – Saint Ambroise – Mémoire
– 11h00 : Messe
LUNDI 9 DECEMBRE – Solennité de l’Immaculée Conception
Horaire du dimanche
– 10h00 : Messe
VENDREDI 13 DECEMBRE – Sainte Lucie – Mémoire
– 11h00 : Messe
SAMEDI 14 DECEMBRE – Saint Jean de la Croix – Mémoire
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h15 : Vêpres
MARDI 24 DECEMBRE – Vigile de Noël
Horaires habituel de semaine jusqu’à None. Changement à partir de Complies
– pas de Complies
– 22h00 : Office des Vigiles de Noël
– Minuit : Messe de Noël
MERCREDI 25 DECEMBRE – Solennité de la Nativité du Seigneur
Horaires habituel du dimanche
– 7h30 : Laudes
– 8h45 : Tierce
– 10h00 : Messe du Jour de Noël
– 11h45 : Sexte
– 13h30 : None
– 16h30 : Vêpres + Adoration
– 20h00 : Complies
Du JEUDI 26 au SAMEDI 28 DECEMBRE
Horaires modifiés
– 11h00 : Messe
LUNDI 30 DECEMBRE
Horaires modifiés
– 11h00 : Messe
MARDI 31 DECEMBRE – 7e jour de l’Octave de la Nativivité
– 11h00 : Messe
– 17h15 : Vêpres de la Sainte Mère de Dieu + Adoration
– 20h00 : Complies
– 23h30 : Vigiles
MERCREDI 1er JANVIER – Sainte Mère de Dieu – Journée Mondiale pour la Paix
Horaire habituel du dimanche
– 7h30 : Laudes
– 8h45 : Tierce
– 10h00 : Messe
– 11h45 : Sexte
– 13h30 : None
– 16h30 : Vêpres + Adoration
– 20h00 : Complies
DIMANCHE 5 JANVIER – Epiphanie
– 7h30 : Laudes
– 8h45 : Tierce
– 10h00 : Messe
– 11h45 : Sexte
– 13h30 : None
– 14h00 : Marche méditative pour la Paix, animée par Pax Christi (vers l’abbaye depuis le village de Castagniers, départ de l’église du village)
– 15h00 : Collation – Temps d’échange
– 16h00 : Vêpres + Adoration
– 20h00 : Complies
N.B. – tous les lundis, sauf le 9, plus le mardi 10, jour de désert, messe lue, Vêpres à 18h
Calendrier du mois : Messes-Décembre-2024 et Horaires Noël-2024