Archive de la Catégorie ‘News’

Solennités en janvier

LUNDI 31 DECEMBRE (2012)

22h15 : Office des Vigiles Monastiques de la Sainte Mère de Dieu
23h30 : Messe pour la Paix

MARDI 1er JANVIER 2013 – Solennité de la Sainte Mère de Dieu
et journée mondiale pour la paix

10h00 : Messe de la Vierge Marie

DIMANCHE 6 JANVIER – Epiphanie du Seigneur

Messe à 10h00

SAMEDI 26 JANVIER – Solennité des Saints fondateurs de Cîteaux : Saint Robert, Saint Albéric et Saint Etienne

Messe à 10h00


Janvier – Nativité du Seigneur

1er Sermon pour la Nativité du Seigneur – de Guerric d’Igny (Abbé cistercien  vers 1080-1157)

«Un enfant nous est né

Enfant, et Ancien des jours. Enfant, par l’aspect du corps et par l’âge ; Ancien des jours, par l’éternité sans limite du Verbe. Et si, comme Ancien des jours, il n’est pas enfant, il est cependant toujours nouveau ; bien plus, il est moins «nouveau» qu’il n’est la nouveauté même, immuable en lui-même et renouvelant toutes choses. Chaque être vieillit dans la mesure où il s’éloigne de lui, et tous sont rajeunis dans la mesure où ils se rapprochent de lui. [ … ]

Il est doux pour l’instant, doux et savoureux de penser, de réfléchir sans cesse à l’Enfant-Dieu. Il n’est même rien de plus efficace ni de plus agissant pour guérir et adoucir ce qui peut rester d’aigreur dans nos cœurs, d’amertume dans nos paroles, de rudesse dans notre comportement. Je ne puis croire en effet que là où se trouvent la pensée et le souvenir de cette douceur, il y ait encore place pour la colère ou la tristesse. Au contraire, toute mauvaise grâce, toute amertume, toute malice s’éloignent de nous. Ainsi, tels des enfants nouveau-nés, nous louerons dignement le Seigneur enfant nouveau-né, et, dans l’accord de la conduite et des voix, sortira de la bouche des enfants la louange parfaite du Seigneur Jésus-Christ.

2013 ANNEE DE LA FOI

3ème Sermon pour la Nativité du Seigneur

Vous, mes frères, en qui l’Esprit-Saint a fait naître la foi qui agit par l’amour, protégez-la, nourrissez-la, élevez-la comme Jésus tout petit, jusqu’à ce que soit formé en vous l’Enfant qui est né pour nous. Ce n’est pas seulement en sa naissance, mais en sa vie et en sa mort qu’il nous a livré le modèle selon lequel nous devons être modelés. Rappelons-nous toujours en effet que si ce n’était pour nous, il ne serait pas né – que si ce n’était pour nous, il n’aurait pas voulu vivre -, que si ce n’était pour nous, il n’aurait pas voulu mourir : pour lui-même, il n’en avait pas besoin. C’était pour que nous aussi, nous renaissions par lui, nous vivions selon lui, nous mourrions en lui.


Chronique de Noël 2012

Partageons cette chronique de tous les temps forts de 2012, empreints de la JOIE qui émane en permanence de la communauté de Notre-Dame de la Paix.

Chronique Noël 2012 (version imprimable)

Ce message s’adresse à tous les « Amis de Notre-Dame de la Paix », et si vous ne savez pas comment rejoindre l’association, tous les détails sont sur cette page.

N.B. : Le reportage diffusé par France 3 à Pâques 2012 est disponible sur la page vidéos.


Solennités en décembre

SAMEDI 8 DECEMBRE – IMMACULEE CONCEPTION DE LA VIERGE MARIE

Messe à 10h

LUNDI 24 DECEMBRE – VIGILE DE NOEL

22h30 : Office des Vigiles Monastiques (veillée de Noël)
24h00 : Messe de Minuit (suivie d’un chocolat chaud)

MARDI 25 DECEMBRE – NATIVITE DU SEIGNEUR

07h15 : Laudes et Messe de l’Aurore
10h00 : Messe du jour (+ 9h50 : Tierce)
16h30 : Vêpres, Adoration et Bénédiction du Saint Sacrement

MERCREDI 26 DECEMBRE

10h00 : Messe (horaire du dimanche)

LUNDI 31 DECEMBRE

22h15 : Office des Vigiles Monastiques de la Sainte Mère de Dieu
23h30 : Messe de la Sainte Mère de Dieu – pour la Paix

MARDI 1er JANVIER 2013

10h00 : Messe de la Vierge Marie


Décembre – Avent et Noël

O mystère ineffable, Dieu se fait l’un de nous !

Mystère de l’INCARNATION : Nous croyons en « JESUS CHRIST
fils unique de Dieu, conçu du St Esprit et né de la VIERGE MARIE »

St Bernard de Clairvaux sur la Nativité de Jésus

Une clameur de joie a retenti sur notre terre, un cri d’allégresse et de salut a résonné dans les tentes des pécheurs. Une bonne parole s’est fait entendre, parole de consolation, parole pleine de douceur, digne de l’accueil universel. Montagnes, tressaillez de jubilation, éclatez•en louanges ; arbres des forêts, applaudissez à l’approche du Seigneur, car voici qu’il vient. Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille ; que la création tout entière soit dans la stupeur et chante la gloire de son Créateur !

Mais, toi surtout, ô homme, écoute : « Jésus-Christ, Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda. ». Quel homme, eut-il un cœur de pierre, ne sentira son âme se fondre, se liquéfier à cette parole ? Quoi de plus doux à nous annoncer, quoi de plus délicieux à proposer à notre considération ? Le monde a-t-il jamais ouï, a-t-il jamais reçu rien de semblable ? « Jésus-Christ, Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda. » 0 parole brève annonçant le Verbe anéanti, mais parole pleine de suavité !

Celui qui fait les délices et la gloire des anges, s’est fait lui-même le salut et la consolation des misérables. Grand et sublime dans la sainte cité, il comble de bonheur les citoyens du ciel ; petit et humble dans la vallée d’exil, il donne la joie aux exilés. Petit, il se donne aux petits ; grand, il se donnera aux grands ; ceux-là que, petit, il justifie maintenant, grand et glorieux, il les grandira et les glorifiera dans la suite. 1

Mes bien-aimés, voulez-vous savoir combien grand était Celui que le Père a rendu si petit ? « C’est moi, dit le Verbe, qui remplis le ciel et la terre » (Jer. 23, 24) ; et aujourd’hui il est fait chair, il est couché dans une crèche étroite. « D’un siècle jusqu’à un autre siècle, vous êtes Dieu », s’écrie le psalmiste (Ps. 89, 2) ; et le voilà l’enfant d’un jour ! Pourquoi cela, mes frères ? Quelle nécessité oblige le Dieu de majesté à se rapetisser, à s’humilier, à s’anéantir de la sorte ? 2 – Il se montre à nous petit enfant, afin de nous donner un exemple, aussi attrayant qu’efficace, d’un abaissement nécessaire. Tournez-vous vers ce petit Enfant, mon frère, afin de savoir devenir petit enfant vous-même. Ecoutez-le, vous enseignant la forme de la conversion : « Apprenez de moi, dit-il, que je suis doux et humble de cœur.» (Matth. 11, 29)

Double abaissement : la douceur et l’humilité ; la douceur nous rend petits au dehors, l’humilité nous rend petits au dedans de nous-mêmes. 3 Frères, je vous en prie donc, je vous en conjure instamment, ne souffrez pas qu’un tel modèle soit en vain placé sous vos yeux ; sachez vous y conformer. « Renouvelez-vous jusqu’au plus intime de votre âme. » Appliquez-vous à l’humilité, fondement et gardienne de toutes les vertus ; recherchez-la sans trêve : elle seule peut sauver vos âmes. L’humilité nous réconcilie avec Dieu, elle nous rend soumis à Dieu, elle plaît à Dieu en nous. 4 Il serait d’une intolérable impudence que, là où la Majesté s’anéantit, le vermisseau voulut encore s’enfler et paraître.

 

1- 4e Sermon pour la vigile de Noël.

2- 1er Sermon pour le jour de Noël.

3- 2e Sermon pour la Conversion de Saint Paul.

4- 4e Sermon pour le jour de Noël.


Concert de Noël – 23 déc.

LE DIMANCHE 23 DECEMBRE 2012 – A 15H30 dans L’EGLISE DE L’ABBAYE

Concert de Noël par le Choeur Tourrettissimo

 

Choeur Tourrettissimo

Cécilia Porte : Soprano colorature

Piano : Olivier Augé-Laribé
Direction : Jean-Pierre Grégoire

- Oeuvres de Bach et Bruch
- Chants de Noël

ENTREE : 12 € au profit de la rénovation de l’abbaye

Parking assuré


Novembre – Mois des Saints

Mois des Saints

La ronde des saints (détail) - Fra Angelico - XVe siècle

« J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir »,
disons-nous dans notre Credo, profession de notre FOI.

FRA ANGELICO nous montre ce monde à venir. Les anges nous y attendent et nous introduisent auprès de Dieu pour un
bonheur éternel.

C’est la « RONDE DES SAINTS »

Extrait du sermon n° II de Saint Bernard de Clairvaux pour la fête de tous les saints

Puisque nous célébrons aujourd’hui le souvenir des saints, souvenir joyeux et digne de toute notre dévotion, je crois opportun de vous parler, avec l’aide du Saint-Esprit, et de la félicité qui leur est commune, et de la consommation future qu’ils attendent, en suivant toutefois l’autorité des livres saints plutôt que des conjectures personnelles : je ne veux pas puiser ici dans mon fonds, mais m’appuyer, autant que je le pourrai, sur des témoignages tirés des Ecritures. Si Dieu nous en fait la grâce, ce discours aura un triple avantage. La connaissance, même partielle, de la félicité réservée aux saints, nous animera à marcher sur leurs traces avec une sollicitude plus vive, à soupirer plus ardemment après leur compagnie, et à nous recommander plus dévotement à leur protection. II convient, il faut en effet que les saints, objet de notre vénération, le soient aussi de notre imitation.

Nous les proclamons bienheureux : courons donc avidement vers leur félicité: nous aimons à les louer: que leur protection serve à nous élever. Non, le souvenir des saints n’est pas pour nous sans fruit, s’il sert à dissiper nos langueurs, notre tiédeur, nos erreurs. Leur intercession vient en aide à notre faiblesse, la considération de leur félicité excite notre négligence, et notre ignorance trouve un enseignement dans leurs exemples. Je ne doute pas que l’Evangile qui vient de vous être lu, les paroles mêmes du Seigneur ne vous aient bien appris à suivre les vestiges des saints, en dressant sous vos yeux l’échelle le long de laquelle est monté le chœur que nous vénérons aujourd’hui (Evangile des béatitudes en Matt.5,1-12a).

Extrait du sermon n° V de Saint Bernard de Clairvaux pour la fête de tous les saints

Ah ! quand serons-nous donc réunis à nos pères ? Quand leur serons-nous présentés en personne ? Car c’est là le premier désir que leur souvenir excite ou accroît en nous. II nous fait aspirer après l’heure où nous jouirons de leur société si enviable, où nous mériterons de devenir les concitoyens et les commensaux des esprits bienheureux, de nous mêler à l’assemblée des patriarches, aux phalanges des prophètes, au sénat des apôtres, aux légions innombrables des martyrs, aux collèges des confesseurs, aux chœurs des vierges, de nous fondre, enfin et de nous réjouir dans la communion des saints.

Le souvenir de chacun d’eux, comme autant d’étincelles, ou plutôt de torches ardentes, enflamme les cœurs pieux, et leur communique la soif de les voir et de les embrasser, au point qu’ils se croient au milieu d’eux, qu’ils s’élancent avidement tantôt vers tous, tantôt vers les uns ou les autres.

Les saints nous désirent, et nous n’y songeons pas. Les justes nous appellent et nous sommes sourds à leur voix. Réveillons-nous, mes frères; ressuscitons avec Jésus-Christ; cherchons les choses d’en haut, goûtons les biens du Ciel. Désirons ceux qui nous désirent : hâtons-nous vers ceux qui nous attendent, et que les vœux de nos cœurs nous devancent auprès d’eux.


Solennités en novembre

JEUDI 1er NOVEMBRE – FÊTE DE TOUS LES SAINTS

Messe à 9h30

MARDI 13 NOVEMBRE – FÊTE DE TOUS LES SAINTS QUI ONT MILITÉ SOUS LA RÈGLE DE SAINT BENOÎT

Messe à 8h25

DIMANCHE 25 NOVEMBRE – SOLENNITÉ DU CHRIST ROI DE L’UNIVERS

Messe à 10h00

Autres jours de novembre

Offices aux horaires habituels


Octobre – Mois des Anges

Mois d’Octobre – Mois des Anges

Créatures de Dieu invisibles, mais bien présents dans la vie de chacun…

Anges musiciens de la cathédrale du Mans (détail) - XVIe siècle

Qui mieux que Saint Bernard de Clairvaux nous fait connaître leur existence et leur rôle.
A voir l’immense iconographie du monde angélique, comment encore en douter…

Ils accompagnent notre prière et la font monter vers Dieu. « Je te chante en présence des anges » (ps 137, 1c)

Sermon n° XII de Saint Bernard de Clairvaux sur le psaume 90 (extrait)

« Il a commandé à ses anges de te garder en toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains de peur que ton pied ne heurte contre la pierre. » *1 (ps 90, 11-12)

«  Il a commandé à ses anges à ton sujet. » Angelis suis mandavit de te.
O admirable condescendance, ô grande dilection de la charité ! Qui donc a commandé ? A qui ? Pour qui ? Qu’a-t-il commandé ? Considérons attentivement, mes frères, et confions soigneusement à notre mémoire un tel commandement. Qui donc l’a donné ? De qui sont les anges ? De qui exécutent-ils les ordres ? De qui remplissent-ils la volonté ? – Le prophète nous dit : « Il a commandé à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Et ils n’hésitent point à te porter même en leurs mains. La Majesté suprême a donc commandé aux anges, et c’est à ses anges qu’elle a commandé. Oui, c’est à ces esprits sublimes, si heureux, qui lui sont si étroitement unis, enfin aux vrais serviteurs de sa maison, que Dieu intime ses ordres à ton sujet. Et toi, ô homme, qui es-tu ? Seigneur qu’est-ce que l’homme pour que vous vous souveniez de lui, qu’est-ce que le fils de l’homme pour que vous en teniez compte ? Comme si l’homme n’était pas vraiment pourriture, et le fils de l’homme un ver de terre ! Mais qu’est-ce donc que Dieu a commandé aux anges ? † N’est-ce pas qu’ils déploient leur puissance contre la feuille que le vent emporte, ou qu’ils s’attaquent à la branche desséchée ? N’est-ce pas qu’ils enlèvent le pécheur de la terre, afin qu’il ne voie point la gloire de Dieu ? – Non, « Il a commandé à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Grâces soient rendues au Seigneur, mes frères, grâces lui soient rendues et pour vous et pour nous ! Il nous avait confié un dépôt précieux : le fruit de sa croix, le prix de son sang. Il ne se contente pas de notre garde si peu sûre, si peu utile, si fragile, si insuffisante. O Jérusalem, il a établi des gardes sur tes murs !

1 « Il a commandé à ses anges de te garder en toutes tes voies.»
Combien cette parole doit vous inspirer de respect, vous apporter de dévotion, vous conférer de confiance ! Respect pour la présence, dévotion pour la bienveillance, confiance pour la protection. Marchez avec circonspection, c’est-à-dire comme celui auquel, dans toutes ses voies, sont présents les anges, selon le mandat qu’ils ont reçu. En quelque demeure, en quelque lieu secret que vous soyez, respectez votre ange gardien.


Solennités en octobre

Pas de solennités en octobre 

Offices aux horaires habituels
(jours de désert : 3, 17 et 22 octobre)


Solennités en septembre

SAMEDI 8 SEPTEMBRE – NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE

Messe à 10h

VENDREDI 14 SEPTEMBRE – LA CROIX GLORIEUSE 

Horaires habituels

VENDREDI 21 SEPTEMBRE – SAINT MATTHIEU, Apôtre et évangéliste 

Horaires habituels

SAMEDI 29 SEPTEMBRE – SAINT MICHEL, SAINT GABRIEL, SAINT RAPHAËL, archanges 

Horaires habituels


Septembre – Nativité de Marie



Nous venons de fêter Saint Bernard , le CHANTRE de la Vierge Marie, lui qui disait :
« De Maria, numquam satis » ! (de MARIE, on ne parlera jamais assez) !

Alors, parlons encore d’elle, puisque nous la fêterons en sa Nativité, le 8 de ce mois de septembre

A la suite de Bernard, tous les premiers Pères de Cîteaux ont aussi beaucoup parlé de Marie. Et avec quel amour, quelle justesse !

Témoin, cet Amédée qui fut Abbé d’Hautecombe et plus tard Evêque de Lausanne.
Les paroles soulignées sont un témoignage de la croyance en l’Assomption de MARIE, enlevée au ciel avec son corps et son âme.

La promulgation de ce dogme en 1950 vint donc confirmer ce que depuis des siècles croyaient les fidèles du Christ.

Extrait de l’homélie 7 de Saint Amédée de Lausanne (~1110 – 1159)
«Sur les Louanges de la bienheureuse Marie»

Corps et âme dans la gloire du ciel, Marie demeure notre Mère

« II se tient à ma droite pour que je ne sois pas ébranlée.
C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui et ma langue a exulté.  

Bien plus, ma chair repose dans l’espérance. Car tu ne m’as pas laissée» dans le monde, « et tu ne permettras pas que» le corps de ta mère « voie la corruption.» (Ps. 15, 8-10) …

Elevée au milieu des acclamations de joie et de louange, Marie est donc placée, première après Dieu, sur un trône de gloire, au-dessus de tous les habitants du ciel.

 Là, ayant retrouvé la substance de sa chair – *car il n’est pas permis de  croire que son corps ait connu la corruption - et revêtue d’une double robe, elle contemple des yeux de l’âme et du corps l’Homme-Dieu dans ses deux natures, avec une ardeur d’autant plus vive que sa vision est limpide entre toutes.

Puis, s’abaissant vers le genre humain avec une indicible charité et tournant vers nous ces yeux si miséricordieux qui sont la lumière du ciel, elle fait monter une prière universelle pour le clergé et le peuple, hommes et femmes, vivants et morts.

 Du ciel, la Vierge glorieuse nous vient en aide ici-bas, et par sa prière toute-puissante, elle chasse tous les maux et donne tous les biens; pour tous ceux qui la prient du fond du cœur, elle se fait leur protection pour la vie présente et pour la vie future.

Se rappelant bien pour quel but elle est devenue mère du Rédempteur, elle accueille très volontiers les prières de tout pécheur et implore auprès de son Fils pour toutes les fautes des pénitents.

Assurément, elle obtiendra ce qu’elle voudra, cette Mère très chère, elle dont les chastes entrailles ont été le chemin par où le Verbe de Dieu est venu jusqu’à nous pour laver dans son sang les souillures du monde et détruire la caution de l’antique péché.

*lors de la définition du dogme de l’Assomption, Pie XII a cité textuellement Amédée de Lausanne « texte en gras »