Pâques à N.D. de la Paix

  Veillée pascale ALLELUIA !! ALLELUIA !!

 

C’est la lumière du Ressuscité qui jaillit de la nuit pascale et nous illumine pendant tout le temps pascal.

Durant cinquante jours, nous chantons la RESURRECTION DE JESUS, objet de notre foi.

 
 

 

 
 

 

 

 

 

CHRIST EST VIVANT, CELA ME SUFFIT !

C’est l’Esprit Saint qui, dans le coeur et par la bouche des Saints,
atteste que le Christ est la Vérité,
la vraie Résurrection et la Vie.

Les Apôtres, même après avoir vu Jésus ressuscité,
avaient d’abord douté.
Mais dès qu’ils eurent reçu l’Esprit qui vivifie,
ils se mirent à  rendre à  la Résurrection du Christ,
un témoignage courageux et énergique.

Il est plus difficile, en effet, de concevoir Jésus Christ dans son coeur,
que de Le voir de ses yeux ou de L’entendre parler.
Mais l’action de l’Esprit est plus puissante
sur l’homme intérieur,
que celle des objets extérieurs sur nos sens.

Comment douter, alors, lorsque Celui qui témoigne
et Celui à qui on rend témoignage
sont un seul et même Seigneur ?
Aussi les Apôtres reprirent-ils courage; chacun se disait comme autrefois Jacob:
Cela me suffit: II est vivant (Gn 45, 28).
Car pour moi, vivre, c’est le Christ !
J’irai donc en Galilée, à la montagne désignée par Jésus;
je L’y verrai et je L’adorerai ( … ).

 

Et nous, si nous aimons Jésus Christ, aujourd’hui,
où tant de messagers annoncent sa Résurrection,
comment notre coeur ne serait-il pas à la joie,
comment ne dirions-nous pas, nous aussi :
Jésus est vivant ! Cela nous suffit ?

O cri de la foi, qui est bien digne des amis de Jésus !
Si Jésus est vivant, je vis, puisque ma vie dépend de Lui,
puisqu’Il est ma vie, mon bien.
Si Jésus est vivant, que pourra-t-il me manquer ?
Quand bien même tout me manquerait en ce monde,
que m’importe pourvu que Jésus soit vivant ?
Que je manque à moi-même, si c’est son bon plaisir,
il me suffit que Lui soit vivant.

Oui, Celui qui a d’abord envoyé des anges, des femmes et des Apôtres
pour annoncer sa Résurrection,
II vous crie Lui-même du haut du ciel.
Vous pleuriez naguère sur ma mort.
Me voici, je suis le Vivant (Ap 1, 18).
Venez à Moi, vous qui avez faim,
Je ranimerai vos forces (Mt 11, 28).
Venez, les bénis de mon Père,
Je vous prépare le Royaume (Mt 25, 34).

GUERRIC D’IGNY, Abbé cistercien  (1080 env.-1157)