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Solennités en décembre
JEUDI 8 DECEMBRE – SOLENNITE DE L’IMMACULEE CONCEPTION
- Messe à 10h et horaire du dimanche
SAMEDI 10 DECEMBRE – Férie de l’Avent
- 11h30 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h : Adoration eucharistique
– 17h00 : Vêpres
SAMEDI 24 DECEMBRE – Vigile de Noël
Horaires de semaine jusqu’à :
– 16h45 : Vêpres + Adoration
– pas de complies
– 22h00 : Offices des Vigiles de Noël
– minuit : Messe de Noël
DIMANCHE 25 DECEMBRE – SOLENNITE DE LA NATIVITE DU SEIGNEUR
Horaire habituel du dimanche
– 7h30 : Laudes
– 8h45 : Tierce
– 10h00 : Messe du Jour de Noël
– 11h45 : Sexte
– 13h30 : None
– 17h00 : Vêpres + Adoration
– 20h00 : Complies
LUNDI 26 DECEMBRE
Jour de désert :
– 7h30 : Laudes
– 8h30 : Messe
– 18h00 : Vêpres
VENDREDI 30 DECEMBRE – Fête de la Sainte Famille
- Horaire habituel
SAMEDI 31 DECEMBRE – Octave de la Nativité
Horaires de semaine jusqu’à :
– 20h00 : Complies
– Veillée de prière
DIMANCHE 1er JANVIER
Horaires habituel du dimanche – Messe à 10h
LUNDI 2 JANVIER
Jour de désert :
– 7h30 : Laudes
– 8h30 : Messe
– 18h00 : Vêpres
N.B. tous les lundis, jours de désert, messe lue, vêpres à 18h
Calendrier du mois : Messes-Décembre-2016
Concert de Noël – 18 décembre
LE DIMANCHE 18 DECEMBRE 2016 – A 15H30 dans L’EGLISE DE L’ABBAYE
Concert de Noël par le Choeur Tourrettissimo
Choeur Tourrettissimo
Mezzo-soprano : Géraldine Mélac
Sopraniste : Jérémy Bertini
Piano : Olivier Augé-Laribé
Direction : Jean-Pierre Grégoire
Avec la participation exceptionnelle de Philippe Bender, flûte traversière
ENTREE : 12 € au profit de la rénovation de l’abbaye
Parking assuré
Horaires des offices
Changement d’horaires – Nouvelle année liturgique
A partir de Dimanche 27 novembre 2016 – 1er Dimanche de l’Avent
- En semaine la Messe sera à 8h30 – suivie de Tierce
- Dimanche et Solennités : Tierce à 8h45, Messe à 10h
Produits Monastic – France 5
Emission « LA QUOTIDIENNE » de France 5 – mardi 15 novembre 2016 – 11h45
- Frère Benoît, Bénédictin de la Pierre qui Vire, Président de Monastic
- Marie-Catherine Paquier, professeur de marketing
- Frère Joseph, Bénédictin de Maylis, pour « les Boutiques de Théophile »
Extrait de l’émission du 15 novembre – Reportage à Aiguebelle
Solennités en novembre
MARDI 1er NOVEMBRE – FÊTE DE TOUS LES SAINTS – Solennité
Horaires habituels du dimanche – Messe à 10h
SAMEDI 12 NOVEMBRE – Férie
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h00 : Vêpres
N.B. – les lundis 7, mardi 15 et lundi 21, jours de désert, messe lue, vêpres à 18h
Calendrier liturgique du mois – Messes-Novembre-2016
Novembre – Mois des Saints
NOVEMBRE
MOIS DES SAINTS
CULTE DES SAINTS
COMMUNION DES SAINTS
Ecoutons Saint Bernard nous parler de son « triple désir du culte des saints »
Sermon de Saint Bernard pour la Toussaint
5.1 A quoi bon pour les saints notre louange ? A quoi bon notre célébration de leur culte ? A quoi bon même cette fête solennelle que nous leur consacrons ? A quoi leur servent nos hommages terrestres, alors que, selon la promesse très sûre du Fils, le Père céleste en personne les honore (cf Jn 12, 26) ? Que leur font nos éloges ? Déjà ils sont comblés !
5.2 Oui, mes bien-aimés, il en est ainsi : les saints n’ont nul besoin de nos honneurs, et notre ferveur à les célébrer ne leur apporte rien. En vérité, lorsque nous vénérons leur mémoire, il y va de notre intérêt, non du leur. Et voulez-vous savoir à quel point cela nous est utile ? Personnellement, j’en témoigne, lorsque je fais mémoire des saints, je ressens en moi un désir violent qui m’enflamme. Et ce désir est triple.
5.3 On dit communément : Loin des yeux, loin du cœur. L’œil, c’est la mémoire. Et penser aux saints, c’est en quelque sorte les voir. C’est de cette manière que nous avons part dans la Terre des Vivants (Ps 141, 6). Et ce n’est pas une part médiocre, si, comme il convient, l’élan de notre affection accompagne notre mémoire. Oui, je le redis, notre vie est dans le ciel (Ph 3, 20), même si c’est d’une manière différente de celle des saints. Ils s’y trouvent dans leur être même, nous y sommes en nos désirs; ils y sont par leur présence, nous y sommes par notre mémoire.
5.4 Ah ! Quand serons-nous, nous aussi, réunis à nos pères ? Quand leur serons-nous présents dans notre être même ? Voici, en effet, le premier désir que la mémoire des saints éveille ou fait grandir en nous : le désir de jouir de leur compagnie si délectable, le désir de devenir les concitoyens et les commensaux des esprits bienheureux, le désir de nous mêler au groupe des patriarches, aux cortèges des prophètes, au collège des apôtres, aux foules innombrables des martyrs, à l’assemblée des confesseurs, aux chœurs des vierges, en un mot le désir de partager la communion et l’allégresse de tous les saints.
6.1 Toute évocation de l’un des saints est comme une étincelle, mieux, comme une torche brûlante qui enflamme les cœurs aimants et leur donne soif de voir leur visage et de les embrasser. A tel point que très souvent ils se considèrent même comme déjà parmi eux, et le cœur tout vibrant ils se jettent avec un immense désir tantôt vers tous les saints à la fois, tantôt vers tel ou tel d’entre eux.
6.2 A l’opposé, quelle négligence ce serait, quelle paresse, plus encore quelle démence que de ne pas nous employer, par la fréquence de nos aspirations et par l’extrême ferveur de notre affection, à rompre avec cette vie-ci et à nous projeter au milieu de ces foules comblées d’un si grand bonheur ! Malheur à nous et à nos cœurs endurcis ! Oui, malheur à nous à cause de ce péché que l’Apôtre reproche aux païens : ils ont manqué de cœur (Rm 1, 31) !
6.3 Voici que la célèbre Eglise des premiers-nés (He 12, 23) nous attend, et nous n’y prêtons pas attention ! Les saints nous désirent, et nous n’en tenons pas compte ! Les justes comptent sur nous, et nous restons indifférents ! Réveillons-nous, mes frères, ressuscitons avec le Christ, recherchons les réalités d’en haut, savourons les réalités d’en haut (Col 3, 1-2). Désirons ceux qui nous désirent, hâtons-nous vers ceux qui nous attendent, courons par les élans de notre cœur au-devant de ceux qui comptent sur nous.
6.4 Car dans notre communion présente, il n’est nulle sécurité, nulle perfection, nul repos. Et pourtant même ici, qu’il est bon, qu’il est agréable d’habiter en frères, tous ensemble (Ps 132,1) ! Toutes les contrariétés, intérieures ou extérieures, sont allégées du fait de la compagnie de frères si proches, avec qui nous ne formons qu’un cœur et qu’une âme (Ac 4, 32) dans le Seigneur. Combien plus douce alors, plus délicieuse, plus heureuse, cette communion du ciel, où ne subsistera aucun soupçon, aucune dissension, où un parfait amour nous liera tous en une indissoluble alliance : tout comme le Père et le Fils sont un, de même nous aussi nous serons un en eux (cf Jn 17, 21) !
7.1 Mais ce n’est pas seulement la compagnie des saints qu’il nous faut souhaiter pour nous, c’est aussi leur bonheur. De manière à ambitionner avec une extrême ferveur la gloire de ceux dont nous désirons déjà la présence. […]
9.1 Tel est donc le deuxième désir que le souvenir des saints suscite en nous : que le Christ se montre à nous, tout comme à eux, dans sa gloire, et que nous aussi nous puissions apparaître avec lui dans la gloire. […]
10.1 Pour qu’il nous soit permis d’espérer cette gloire et d’aspirer à un si grand bonheur, il nous faut aussi désirer intensément le secours de la prière des saints. Ainsi, ce que nous sommes incapables d’obtenir par nous-mêmes nous sera donné grâce à leur intercession.
10.2 Pitié pour moi, pitié pour moi, vous du moins, mes amis (Jb 19,21). Car vous connaissez les dangers que nous courons, vous connaissez la glaise dont nous sommes pétris (Ps 102,14), vous connaissez notre ignorance et les ruses de nos adversaires, vous connaissez leur violence et notre fragilité. Oui, c’est à vous que je m’adresse, vous qui êtes passés par la même épreuve, vous qui avez soutenu les mêmes combats, vous qui avez échappé aux mêmes pièges, vous qui par votre expérience de la souffrance avez appris la compassion (cf He 5,8).
10.3 J’ai cette confiance que les anges aussi ne dédaigneront pas de visiter ceux qui sont à leur image. […] Il y a entre eux et nous une ressemblance en ce qui concerne l’être spirituel et sa structure rationnelle. Pourtant même si, à cause de cette ressemblance, j’estime pouvoir compter sur eux, je suis d’avis de mettre une confiance encore plus grande en ceux dont je sais qu’ils partagent ma condition humaine même : ils éprouvent nécessairement une miséricorde plus intime et plus particulière pour ceux qui sont l’os de leur os et la chair de leur chair (Gn 2,23).
11.1 D’ailleurs, lors de leur passage de ce monde vers le Père (cf Jn 13,1), ils nous ont laissé des gages saints. C’est auprès de nous que leurs corps ont été ensevelis dans la paix (Si 44,14), eux dont les noms vivent pour toujours, autrement dit eux dont la gloire n’est jamais ensevelie. Loin de vous, âmes saintes, loin de vous cette cruauté de l’échanson du Pharaon : aussitôt rétabli au rang qu’il occupait auparavant, il oublia Joseph, le saint, retenu prisonnier dans son cachot (Gn 40,13-23). C’est qu’ils n’étaient pas, l’un et l’autre, des membres dépendants d’une même tête. […]
11.2 Ce n’est pas ainsi que notre Jésus aurait pu oublier le brigand crucifié avec lui (Lc 23,40). Ce qu’il avait promis, il l’a tenu : le jour même où le brigand souffrit avec lui, il régna aussi avec lui (cf 2 Tm 2,12).
11.3 Pour nous de même, si nous ne sommes pas des membres dépendants de la même tête que les saints, quelle raison avons-nous de les célébrer aujourd’hui dans une fête aussi solennelle et un tel élan d’affection ? Mais celui qui a dit : Si un seul membre est à l’honneur, tous les membres partagent sa joie, a affirmé aussi : si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance (1 Co 12,26). Voilà donc la solidarité qui nous unit, eux et nous : nous, nous partageons leur joie, eux, ils partagent nos souffrances. En pensant à eux d’un cœur aimant, nous participons à leur victoire, tandis qu’eux-mêmes combattent parmi nous et pour nous, en intervenant avec bonté.
11.4 Nous ne saurions douter de leur attention pleine de bonté à notre égard, puisque, dans l’impossibilité où ils sont de parvenir sans nous à la perfection (He 11,40) – je l’ai rappelé ci-dessus – ils nous attendent. Oui, ils nous attendent jusqu’au jour où nous recevrons, nous aussi, notre récompense. De la sorte, lors du dernier et grand jour de la fête, tous les membres du corps ensemble concourront à former avec leur tête si élevée l’Homme parfait (Ep 4,13), et Jésus-Christ uni à tout son héritage recevra la louange, lui notre Seigneur qui est, au-dessus de tout, Dieu béni, digne de louange et de gloire pour les siècles (Rm 9,5 et Dn 3,56).
Extrait du sermon 5 pour la Toussaint (5-11)
Texte intégral
Solennités en octobre
VENDREDI 7 OCTOBRE – Notre-Dame du Rosaire – Mémoire
- Messe à 11h
SAMEDI 8 OCTOBRE – Sainte Réparate – Patronne du diocèse – Fête
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h00 : Vêpres
LUNDI 17 OCTOBRE – Saint Ignace d’Antioche, martyr – Mémoire
– Messe à 9h (horaire modifié)
N.B. – tous les lundis, jour de désert, messe lue, vêpres à 18h
Calendrier du mois – Messes-Octobre-2016
Oct. – Chercher le Seigneur
MOIS D’OCTOBRE
CHERCHER LE SEIGNEUR,
SANS CESSE…
AVEC SIMPLICITE…
AVEC PERSEVERANCE…
Ecoutons Saint Bernard dans les sermons 37 et 24
Aussi, mes frères, puisqu’il est bien certain et bien vrai que vous êtes la race qui cherche le Seigneur, qui cherche à voir la face du Dieu de Jacob, que vous dirai-je, sinon ce que le même prophète disait jadis : «Que le cœur de ceux qui cherchent le Seigneur se réjouisse. Cherchez donc le Seigneur, et fortifiez-vous de plus en plus dans cette recherche, cherchez sa face sans cesse » (Ps 104, 3) ? Et ce qu’un autre prophète disait aussi : « Si vous cherchez, cherchez. » Qu’est-ce à dire, « Si vous cherchez, cherchez ? cherchez-le dans la simplicité de votre cœur » (Is 21, 12). Ne cherchez pas autre chose autant que lui, ni autre chose que lui, ni autre chose après lui. « Cherchez-le dans la simplicité de votre cœur. »
Il est simple par sa nature et il demande un cœur simple, d’ailleurs, c’est avec les simples qu’il converse. « Un homme double est inconstant dans toutes ses voies » (Jac, 1, 6). Celui que vous cherchez ne peut être trouvé par ceux qui ne croient que pour un temps et qui se retirent quand l’heure de la tentation arrive. Il est l’éternité même, on ne saurait donc la trouver, si on ne la recherche avec persévérance.
Il est dit encore : « Malheur au pécheur qui parcourt la terre par deux routes à la fois » (Si 2, 14); car « on ne peut servir deux maîtres en même temps » (Luc 16, 13). Aussi ce tout, cette perfection, cette plénitude n’aime-t-elle pas une telle duplicité. Il est indigne d’elle de se laisser trouver par ceux qui ne la recherchent pas avec un cœur pur. Après tout, si on éprouve du dégoût « pour le chien qui retourne à ce qu’il a vomi et pour le porc qui se vautre dans sa bauge de boue » (2 P 2, 12) et si Dieu se met aussi à rejeter de sa bouche celui qu’il trouve tiède (Ap 3, 16) que sera-ce de l’hypocrite et du traître? Si celui qui fait l’œuvre de Dieu avec négligence est maudit, que sera-ce de celui qui le fait avec fraude. Fuyons cette duplicité, mes très chers frères et tenons-nous en garde par tous les moyens possibles contre le levain des Pharisiens.
Dieu est vérité et il veut que ceux qui le cherchent le cherchent en esprit et en vérité. Si nous ne voulons pas le chercher en vain, cherchons-le avec persévérance. Ne cherchons pas autre chose que lui, ni autre chose avec lui et ne nous détournons pas de lui pour nous porter vers autre chose que lui. Il est plus facile que le ciel et la terre passent que de voir ceux qui le cherchent ainsi, ne le pas trouver, ceux qui le demandent de cette manière, ne pas le recevoir, ceux qui frappent de la sorte, ne pas se voir ouvrir la porte.
Sermon XXXVII, 9 – Sur le travail de la moisson
Persévère (dans l’attention à la Parole), exerce-toi à la pratiquer constamment jusqu’à ce que l’Esprit te dise de te reposer de tes travaux (Apoc 14,13). Dans cette Parole tu goûteras le doux repos, tu t’endormiras tranquillement (Ps 4,9) jusqu’à ce que vienne l’heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront la voix de Dieu et sortiront.
Sermon XXIV, 4 (extraits)
Extraits des sermons divers de Saint Bernard
– Sermon XXXVII, 9 – Sur le travail de la moisson
Texte intégral
– Sermon XXIV, 4 (extraits)
Texte intégral
Journées du Patrimoine
17 et 18 SEPTEMBRE 2016 : JOURNÉES DU PATRIMOINE
ABBAYE CISTERCIENNE NOTRE-DAME DE LA PAIX À CASTAGNIERS
“VILLAGE PERCHÉ ENTRE MER ET MONTAGNE”
SAMEDI 17 SEPTEMBRE
- APRES-MIDI : 15H00
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE
- APRES-MIDI : 15H00
DÉCOUVERTE COMMENTÉE DU SITE
PARKING ASSURÉ ABBAYE NOTRE-DAME DE LA PAIX - 271 ROUTE DE ST BLAISE – CASTAGNIERS
Tél. 04 93 08 05 12 – e-mail : abbayedecastagniers.accueil@orange.fr
ACCÈS :
- Par la D. 6202, au rond-point Castagniers-Les Moulins, D 14, Castagniers Village et Rte de St Blaise, Grand portail sur la gauche.
- De Nice-Nord, prendre vers Gairaut, Aspremont, et D 14, Rte de St Blaise.
- De Nice-Est, prendre vers St André de la Roche, puis D 19 Tourrette-Levens, Aspremont et D 14, Rte de St Blaise.
Voir également la page : comment venir à l’Abbaye ?
Solennités en septembre
JEUDI 8 SEPTEMBRE – Solennité de la Nativité de la Vierge Marie
- Messe à 10h
SAMEDI 10 SEPTEMBRE – Bienheureux Ogier – Mémoire
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h00 : Vêpres
MERCREDI 14 SEPTEMBRE – Solennité de La Croix Glorieuse
- Messe à 10h
N.B. – tous les lundis, jour de désert, messe lue, vêpres à 18h – Retraite communautaire du 5 au 11 septembre
Calendrier du mois – Messes-Septembre-2016
Sept. – Immaculée Conception
MOIS DE SEPTEMBRE – IMMACULEE CONCEPTION
MARIE
VIERGE
IMMACULEE
NOTRE MERE A TOUS
Ecoutons Isaac de l’Etoile dans son sermon 51
« Parcourant du regard ceux qui étaient assis autour de lui, Jésus dit : ‘ Voici ma mère et mes frères ‘ » (Mc 3,34)
La Vierge Marie occupe à bon droit la première place dans l’assemblée des justes, elle qui a engendré véritablement le premier d’entre eux tous. Le Christ en effet est « le premier-né d’un grand nombre de frères » (Rm 8,29)… C’est à juste titre que, dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de cette vierge mère qu’est l’Église s’applique en particulier à la Vierge Marie ; et ce qui est dit en particulier de la vierge mère qu’est Marie se comprend en général de l’Église vierge mère. Lorsqu’un texte parle de l’une ou de l’autre, il peut être appliqué presque sans distinction à l’une et à l’autre.
Chaque âme croyante est également, à sa manière, épouse du Verbe de Dieu, mère, fille et sœur du Christ, à la fois vierge et féconde. La Sagesse même de Dieu, le Verbe du Père, désigne à la fois l’Église au sens universel, Marie dans un sens très spécial et chaque âme croyante en particulier… L’Écriture dit : « Je demeurerai dans l’héritage du Seigneur » (Si 24,12). L’héritage du Seigneur, au sens universel, c’est l’Église, plus spécialement c’est Marie, et c’est l’âme de chaque croyant en particulier. En la demeure du sein de Marie, le Christ est resté neuf mois, en la demeure de la foi de l’Église, il restera jusqu’à la fin de ce monde, et dans la connaissance et l’amour de l’âme du croyant, pour les siècles des siècles.
Extrait du sermon 51, 8-9 d’Isaac de l’Étoile
Sermon 51 ; PL 194, 1862 (trad. Orval rev. ; cf SC 339 et bréviaire 2e sam. Avent
Qui est Isaac de l’Etoile
De nationalité anglaise, né vers 1110, venu en France tout jeune pour achever ses études, Isaac entre sans doute à l’abbaye de Pontigny. En 1147, il devient abbé du monastère de l’Étoile, de la filiation de Pontigny, non loin de Poitiers. Puis on le trouve dans l’île de Ré, où le monastère de Notre-Dame des Châteliers, qu’il a fondé, vit dans une grande pauvreté. Il y meurt en 1178. Isaac est un homme cultivé, il a reçu une bonne formation littéraire, philosophique, théologique, il a beaucoup d’idées originales qu’il exprime de façon imagée.
Comme tout bon cistercien, Isaac a écrit un traité « De anima », mais son ouvrage le plus important, par lequel il exerça le plus d’influence, est un recueil de 54 sermons disposés selon l’année liturgique, qu’il veut être « une exhortation capable d’édifier les frères ». L’abbé parle à ses moines dans le but de leur apporter une nourriture spirituelle, et de les faire progresser. Il y fait preuve d’une profonde unité intérieure. C’est le Christ qui recrée l’unité dans le coeur de l’homme après la rupture du péché. Et c’est le Christ aussi qui refait l’unité du Corps mystique, le Christ total.
Solennités en août
SAMEDI 13 AOUT – Sainte Vierge – Mémoire
– 11h00 : Messe pour la Paix
– 14h00 : None
– 14h15 à 17h00 : Adoration
– 17h00 : Vêpres
LUNDI 15 AOUT – Solennité de L’Assomption de la Vierge Marie
- Horaire du dimanche – Messe à 10h
SAMEDI 20 AOUT – Solennité de Saint Bernard
- Horaire du dimanche – Messe à 10h
N.B. – les lundis 8, 22 et 29 et mardi 16 août, jour de désert, messe lue, vêpres à 18h
Calendrier du mois – Messes-Aout-2016