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Novembre – Mois des défunts
MOIS DE NOVEMBRE
MOIS DES DÉFUNTS
« Je crois à la résurrection de la chair, à la vie éternelle »
(Credo de l’Eglise)
En cette année de la foi, écoutons Saint Bernard :
« Qu’est-ce que l’homme retire de tant de peines et de travaux, à la face du soleil ? Portons nos visées dans les cieux, et que notre âme aille par avance là où notre corps doit la suivre un jour. »
(Lettre 288,1)
Puis, méditons le Concile Vatican II, voix de l’Eglise ! et nous serons réconfortés sur le sort de nos défunts et notre propre avenir : la vision de Dieu et de ses saints, le bonheur sans fin, et cela pour tous !
CONCILE VATICAN II – GAUDIUM ET SPES
PAR SA MORT IL A VAINCU LA MORT
En face de la mort, l’énigme de la condition humaine prend toute sa profondeur. L’homme n’est pas seulement tourmenté par la souffrance, par la déchéance progressive de son corps, mais plus encore par la peur d’une destruction définitive. Il juge par une juste inspiration de son cœur lorsqu’il déteste et refuse cette ruine totale, cet échec définitif de sa personne. Le germe d’éternité qu’il porte en lui, irréductible à la seule matière, s’insurge contre la mort. Toutes les entreprises de la technique, si utiles qu’elles soient, sont impuissantes à calmer son anxiété : car le prolongement de la vie que la biologie lui procure ne peut satisfaire ce désir d’une vie ultérieure, invinciblement ancré son cœur. I-18.1
Mais alors que toute imagination est impuissante en face de la mort, l’Église, instruite par la Révélation divine, affirme que Dieu a créé l’homme en vue d’une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent. De plus, la foi chrétienne enseigne que cette mort corporelle, à laquelle l’homme aurait été soustrait s’il n’avait pas péché, sera vaincue lorsque le salut, perdu par la faute de l’homme, lui sera rendu par son tout-puissant et miséricordieux Sauveur. Car Dieu a appelé l’homme et l’appelle toujours à adhérer à lui de tout son être, dans une communion éternelle à la vie divine qui ne peut se dissoudre. Cette victoire, le Christ l’a acquise lorsqu’il est ressuscité, parce qu’il libérait l’homme de la mort par sa propre mort. A partir des titres sérieux qu’elle offre à la réflexion de tout homme, la foi lui offre une réponse à son interrogation angoissée sur son propre avenir. Elle nous offre en même temps la possibilité de communier dans le Christ avec nos frères bien-aimés qui sont déjà morts, en nous donnant l’espérance qu’ils ont trouvé près de Dieu la véritable vie. I-18.2
…/… Certes, la nécessité et le devoir s’imposent au chrétien de lutter contre le mal en supportant de nombreuses épreuves, et de subir la mort. Mais, associé au mystère pascal, devenant conforme au Christ dans la mort, fortifié par l’espérance, il ira au-devant de la résurrection. I-22.4
Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, la grâce est à l’œuvre. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, c’est-à-dire divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associés au mystère pascal. I-22.5
Constitution : « L’Eglise dans le monde de ce temps » – GAUDIUM ET SPES (chapitre I, extraits)Solennités en octobre
Pas de solennités en octobre
A noter cependant :
Lundi 7 octobre – Notre Dame du Rosaire – Mémoire
Mardi 8 octobre – Sainte Réparate – Patronne du diocèse de Nice – Fête
Offices aux horaires habituels, sauf :
DIMANCHE 20 OCTOBRE – Messe à 9h30
MARDI 22 OCTOBRE – Messe à 8h15
N.B. tous les lundis, jour de désert, vêpres à 18h
Octobre – Mois du Rosaire
MOIS D’OCTOBRE
MOIS DU ROSAIRE
Mais qu’est-ce que le ROSAIRE ?
Ce sont TROIS CHAPELETS,
durant lesquels on contemple avec Marie les mystères du Christ.
Et qu’est-ce que le chapelet ? La récitation de cinquante Ave Maria ou « Je vous salue Marie » divisés en cinq dizaines. Donc, le Rosaire comporte 15 dizaines au cours desquelles, on contemple 15 mystères du Christ, avec Marie.
Dès le douzième siècle, les cisterciens pratiquaient le Rosaire et quoi d’étonnant lorsqu’on sait la place de l’Incarnation chez St Bernard et les Pères cisterciens. Jésus est né d’une femme, Marie. On ne peut les séparer. (C’est en 1716 que le culte du Rosaire se répandit dans toute l’Eglise.)
SAINT BERNARD
A LA LOUANGE DE LA VIERGE MARIE
1ère homélie (préface)
« …J’ai envie d’essayer d’entreprendre ce qui a souvent tenté mon coeur : dire quelque chose à la louange de la Vierge Mère à propos de ce passage de l’Evangile où, d’après le récit de Luc, est raconté l’histoire de l’Annonciation du Seigneur. »
4ème homélie
« Il n’est pas de doute, que toutes les louanges que nous adressons à la Mère ne s’appliquent aussi bien à son Fils et réciproquement, lorsque nous rendons hommage au Fils, nous ne perdons pas de vue la gloire de la Mère. Si, d’après Salomon, un fils sage est la gloire de son Père (Pro. 10,1) il est plus glorieux encore d’être la Mère de la Sagesse »… )…
( 1er mystère : l’Incarnation )
…L’Ange dit : «L’Esprit-Saint surviendra en toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre.» Qu’est-ce que cela veut dire : «Et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre» ? «Comprenne qui peut comprendre.» Qui en effet, sauf peut-être la seule qui mérita d’en faire en elle la bienheureuse expérience, pourrait comprendre par l’intelligence, discerner par la raison, comment cette splendeur inaccessible s’est répandue dans les entrailles virginales ? Comment, pour qu’elle ait pu supporter en elle l’accès de l’Inaccessible, de cette parcelle de son corps qu’il s’est appropriée en l’animant, il a fait ombre sur tout le reste ?
Et s’il a été dit : «Il te prendra sous son ombre», c’est surtout peut-être parce que cette réalité se produisait vraiment dans le mystère ; et ce que la Trinité a voulu opérer par elle-même, seule dans la Vierge seule et avec la Vierge seule, il n’a été donné de le connaître qu’à celle-là seule à qui, seule, il a été donné d’en avoir l’expérience. Que l’Ange dise donc : «L’Esprit-Saint surviendra en toi» – lui qui te rendra féconde par sa puissance – «et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre», cela signifie : «le Christ, Puissance de Dieu et Sagesse de Dieu couvrira et cachera, dans l’ombre de son conseil le plus secret, la manière dont tu vas concevoir de l’Esprit-Saint, de façon qu’elle ne soit connue que de lui et de toi.
C’est comme si l’Ange répondait à la Vierge : Pourquoi me demandes-tu ce que tu vas dans un instant éprouver en toi ? Tu le sauras, oui, tu le sauras, et d’un joyeux savoir, mais celui-là te l’enseignera qui en est l’auteur. Quant à moi, j’ai été envoyé pour t’annoncer la conception virginale, pas pour la créer. Elle ne peut être enseignée que par celui qui en fait le don, apprise que par celle qui la reçoit.
«C’est pourquoi l’être saint qui va naître de toi sera appelé Fils de Dieu .» Ce qui revient à dire : parce que ce n’est pas d’un homme, mais de l’Esprit-Saint que tu vas concevoir, tu concevras donc la puissance du Très-Haut, c’est-à-dire le Fils de Dieu. «C’est pourquoi l’être saint qui va naître de toi sera appelé Fils de Dieu», cela signifie : non seulement en venant «du sein du Père » en ton sein « il te prendra sous son ombre», mais ce que de ta substance il s’associera à lui-même sera désormais appelé Fils de Dieu, tout comme aussi celui qui est engendré du Père avant les siècles sera également désormais reconnu pour ton fils.
Ainsi ce qui est né de lui sera tien, et ce qui est né de toi sera sien, de telle sorte cependant qu’il n’y ait pas deux fils, mais un seul. Et, bien qu’autre soit ce qui vient de toi, et autre ce qui vient de lui, pourtant il n’y aura plus maintenant le fils de chacun, mais il y aura un unique fils, à la fois de l’un et de l’autre.
Texte intégral (homélies « Missus est » )– 1ère homélie
– 4ème homélie
Prière pour la Paix – 7 sept.
Samedi 7 Septembre 2013 – Prière pour la Paix
« Que le cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous ! »
PRIÈRE POUR LA PAIX EN SYRIE
ABBAYE DE CASTAGNIERS – ÉGLISE DU MONASTÈRE
En union de prière avec notre Pape François
-
15H00 – 17H45
Prière silencieuse avec la communauté
Lecture de textes sur la paix
Exposition du Saint Sacrement
-
17h45 – 18h30
Participation aux vêpres
Prière chantée avec les moniales
« La paix est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu’elle est un bien de toute l’humanité. »
Solennités en septembre
DIMANCHE 8 SEPTEMBRE – SOLENNITE DE LA NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE
Horaires habituels du dimanche – Messe à 10h
SAMEDI 14 SEPTEMBRE – LA CROIX GLORIEUSE
Horaires habituels
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE
Horaires habituels du dimanche – Vêpres à 17h30
LUNDI 30 SEPTEMBRE – Mémoire de SAINT JERÔME
Messe à 11h avec Monseigneur Thomazeau
N.B. tous les lundis, jours de désert, vêpres à 18h (sauf le lundi 30 septembre)
Septembre – Mois des récoltes
MOIS DE SEPTEMBRE
MOIS DES RECOLTES
CELLES DE L’ANNÉE DE LA FOI
Ecoutons le grand Saint Bernard de Clairvaux ( 1090-1153)
Docteur de l’Eglise et de l’Ordre cistercien,
Chantre de Marie.
En cette année de la Foi, nous en tirerons de bons fruits !
Mais avant de parler de la Foi, parlons de l’Amour, avec sa célèbre parole, extraite du Traité de l’amour de Dieu
« La raison d’aimer Dieu, c’est Dieu Lui-même,
La mesure d’aimer Dieu, c’est de L’aimer sans mesure. »
SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX
LA PUISSANCE DE LA FOI
La foi est une image de l’éternité : elle renferme en son vaste sein le passé, le présent et l’avenir; en sorte que « rien ne lui échappe, rien ne périsse, et rien ne la prévienne ».
Croyez et vous avez trouvé, crede et invenisti. Que ne trouve point la foi ? Elle atteint l’inaccessible, elle découvre l’inconnu, elle mesure l’immense, elle s’étend jusqu’aux fins dernières. Je l’affirme avec confiance : je ne comprends pas l’éternelle et bienheureuse Trinité ; mais je crois, et par la foi je tiens ce que mon intelligence ne peut comprendre. 1
« Tous ceux qui sont nés de Dieu triomphent du monde » (I. Jean. v, 4), afin que cette victoire remportée sur la tentation serve de témoignage à la filiation divine, et que, comme Celui qui est le Fils par nature a vaincu le monde et le prince du monde, nous tous, enfants d’adoption, nous soyons trouvés également victorieux. Victorieux, dis-je, mais en Celui-là même qui nous fortifie et en qui nous pouvons tout ; car « la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. » (I. Jean. v, 4). En effet, c’est par la foi que nous devenons enfants de Dieu, et c’est également par la foi que le monde est vaincu. Et comment ne point attribuer la victoire à la foi, quand la vie elle-même lui appartient ? « Le juste, est-il dit, vit de la foi. » (Rom. I, 17).
Toutefois une considération peut vous ébranler : nous en voyons tant qui croient que Jésus est le Fils de Dieu et qui néanmoins demeurent enchaînés dans les passions du monde ! C’est que « la foi sans les œuvres est morte » (Jc. II, 20), morte en elle-même. Et ne vous étonnez pas qu’une foi qui n’a pas la vie, ne puisse vaincre aucunement. Vous me demandez quelle est la foi vive et victorieuse. Sans nul doute, c’est celle par laquelle le Christ Jésus habite dans nos cœurs.
Et voulez-vous reconnaître celui qui est vainqueur du monde ? Remarquez ce qu’il y a à vaincre dans le monde. Saint Jean lui-même nous l’apprend : « N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde … Parce que tout ce qui est dans le monde est convoitise de la chair, convoitise des yeux, orgueil de la vie » (1. Jean. II, 15, 16).
Vous avez donc l’assurance de triompher du monde, si vous châtiez votre corps, si vous le réduisez en servitude, empêchant qu’une pernicieuse liberté n’en fasse l’esclave de la volupté ; si vous livrez vos yeux aux larmes, plutôt qu’à la dissipation ou à la curiosité ; si enfin, embrasé des ardeurs de la dilection spirituelle, vous fermez votre cœur à toute vanité. 2
1- 76ème Sermon sur le Cantique des Cantiques
2- 2ème Sermon pour l’octave de Pâques
Textes de l’Ordre Cistercien
Dans la rubrique Spiritualité Cistercienne, la « page » : Textes de l’Ordre Cistercien permet de retrouver aisément tous les textes et actualités de l’Ordre Cistercien.
Une mise-à-jour périodique propose un accès direct pour les lettres, homélies, conférences de l’Abbé Général publiées en français. Cette liste n’est pas exhaustive mais permet à chacun de consulter rapidement les plus récents de ces textes.
Solennités en août
JEUDI 15 AOUT – Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie
Horaire du dimanche – Messe à 10h00
Après Vêpres, procession dans le cloître au chat les litanies de la Vierge Marie (vœu de Louis XIII consacrant la France à la Vierge)
MARDI 20 AOUT – Solennité de Saint Bernard
Horaire du dimanche – Messe à 10h00
en présence de l’Abbé Général de l’Ordre Cistercien, Dom Mauro Giuseppe Lepori, du père Gazzaniga, Vicaire Général du diocèse de Nice et des pères Simon (moine de l’abbaye de Chèvetogne) et Bonnet (prêtre du diocèse d’Agen)
N.B. tous les lundis, jours de désert, vêpres à 18h (sauf le lundi 19 août, 1ères vêpres de Saint Bernard)
Août – Mois de l’Assomption
MOIS DE L’ASSOMPTION DE MARIE
REINE DU CIEL ET DE LA TERRE
Patronne principale de toutes les églises cisterciennes
Patronne de la France
A l’époque où Isaac, abbé du monastère cistercien de l’Etoile, près de Poitiers, prononça ce sermon, l’Assomption de la Vierge Marie était fêtée comme un acte de dévotion, et quelle dévotion pour les cisterciens, eux qui avaient pris pour leur « dame », la Vierge Marie ! (d’où est née l’expression de « Notre Dame » pour la désigner).
La soumission d’Isaac à l’Eglise (de même que celle de St Bernard pour l’Immaculée Conception de Marie) s’exprime dans les premières lignes de ce texte et ne peut que faire notre admiration. Il fallut huit siècles encore pour que l’Eglise proclame ce dogme, dont voici l’expression, en 1950 !
« Nous affirmons, nous déclarons, et nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre a été enlevée en corps et en âme à la vie céleste »
Ce dogme, qui n’était pas encore dogme, Isaac de l’Etoile nous le fait pressentir, avec une infinie délicatesse.
SERMON D’ISAAC de l’Etoile (vers 1100 – vers 1178)
« De la solennité d’aujourd’hui, l’Assomption de la Bienheureuse toujours Vierge, il est malaisé de trouver ce qu’on peut dire en termes propres. Car pour rester dans les limites qu’ont fixées les Pères et qu’il est interdit d’outrepasser, nous n’osons rien formuler de plus que ceci : aujourd’hui – soit en son corps, soit sans son corps, je ne sais, Dieu le sait -, elle a été enlevée, non dans un ravissement passager, ni seulement au troisième ciel, s’il en est plusieurs, mais à son heureuse demeure pour toujours, au suprême ciel des cieux.
Elle a été enlevée par celui qui a pris d’elle, sur terre, la chair à laquelle seule il voulait la subordonner dans les cieux. Nous croyons en effet qu’après le fruit même de ses entrailles elle occupe – ou, si elle n’est pas encore ressuscitée, elle occupera – un rang et une place tels que son âme à elle vienne aussitôt après son âme bénie à lui quant à la sagesse, et son corps à elle aussitôt après son corps à lui quant à la gloire. Elle occupe à bon droit la première place dans la génération des justes, elle qui a engendré véritablement le premier d’entre eux tous…
Dans le « tabernacle » du sein de Marie le Christ a demeuré neuf mois; dans le « tabernacle » de la foi de l’Église il demeurera « jusqu’à la fin du monde », dans la connaissance et l’amour de l’âme fidèle il demeurera « pour les siècles des siècles ».
1er Sermon pour le jour de l’Assomption
Solennités en juillet
JEUDI 11 JUILLET – Saint Benoît de Nursie
Horaire du dimanche – Messe à 10h00
SAMEDI 20 JUILLET – 50 ans de profession monastique de Sr M. Emmanuel
Messe à 10h30 – présidée par Dom Vladimir Gaudrat – Abbé de Lérins et Père Immédiat de la communauté
Saint Benoît – 11 juillet
MOIS DE JUILLET
Le 11, FÊTE DE ST BENOÎT de Nursie ( vers 480 – vers 547)
PÈRE DES MOINES D’OCCIDENT
PATRON DE L’ EUROPE
Sa « Règle des moines », pleine de sagesse, humaine et divine, a traversé les siècles et aujourd’hui, sur tous les continents, des hommes (moines), des femmes (moniales) vivent dans des monastères bénédictins ou cisterciens, selon cette Règle de vie. Des laïcs, engagés dans le monde, s’efforcent aussi de vivre de cette spiritualité.
Les premiers moines vivant selon la Règle de Benoît ont contribué grandement à la civilisation de l’Europe, et en premier lieu au plan économique (agriculture, irrigation, travail des forges etc..), mettant en pratique « le travail des mains » demandé par leur Père.
Ils contribuèrent aussi au développement culturel, grâce à la « lectio divina », lecture de la Bible, les obligeant à un travail intellectuel : lecture, écriture, enluminures, etc… (cf. Discours de Benoît XVI à Paris au Collège des Bernardins – 12 septembre 2008).
Enfin, ils évangélisèrent l’Europe par leur prière, « sept fois le jour », celle-ci étant appelée, « l’œuvre de Dieu » « opus Dei ».
Leur expansion en fit des missionnaires et des bâtisseurs d’églises. L’Europe fut couverte de monastères. En subsistent encore de beaux échantillons, comme Sénanque ou le Thoronet, et bien d’autres encore.
Sermon de Guerric d’Igny – Abbé cistercien (vers 1080 – 1157)
Pour la fête de Saint Benoît
« Béni l’homme qui se confie dans le Seigneur ! »
Béni de la grâce et béni de nom, notre père saint Benoît, dont la mémoire est en bénédiction, fut assurément, quant à lui, l’homme béni qui s’est confié dans le Seigneur. Lui que le Seigneur a prévenu de ses douces bénédictions pour qu’il se confiât dans le Seigneur, le voici désormais béni de toute bénédiction spirituelle aux cieux dans le Christ pour s’être confié dans le Seigneur.
Et ce n’est pas seulement aux cieux, de la bénédiction de tous les anges, mais encore sur terre, de la bénédiction de tous les peuples, que le Seigneur l’a gratifié. Car quel est le peuple où l’on ne bénit pas en ce jour Benoît, le béni de Dieu? Vraiment la bénédiction du Seigneur est sur la tête du juste que la grâce de Dieu a comblé de tant de bénédictions du ciel et de la terre !
Sa bénédiction à lui n’est pourtant pas, comme fut la bénédiction d’Ésaü, dans la graisse de la terre et dans la rosée du ciel ; elle est dans la graisse de l’esprit, elle est dans le créateur du ciel, qui déclare par la bouche du prophète : « Je serai comme une rosée », et à qui il est dit: « Ta rosée est une rosée de lumière». Oui, c’est dans le Christ qu’est la bénédiction de notre Père, à qui le Père a adressé ce souhait :
« Que celui qui te bénira soit comblé de bénédictions ! » Il est certes bien juste que soit béni dans le Seigneur l’homme qui se confie dans le Seigneur, car se confier dans le Seigneur, c’est se fixer en lui. Or c’est du lieu où un arbre fixe ses racines qu’il boit le suc vital et l’eau qui l’engraisse. Celui-là a poussé ses racines jusqu’à l’eau, qui – pour me servir des termes de notre maître Benoît – « a mis son espoir en Dieu » (instrument des bonnes œuvres) et boit à la source même du souverain bien les eaux de la vie, riches de toute bénédiction et de toute grâce.
Deuxième sermon St Benoît
Texte intégralConcert à l’abbaye – 7 juillet
VENEZ NOMBREUX : DIMANCHE 7 JUILLET 2013
ASSOCIATION « Les Amis de Notre-Dame de la Paix »
L’orchestre de chambre du Philharmonique de Nice
donnera son concert traditionnel d’été à l’abbaye de Castagniers
dans le cadre des Estivales du Conseil Général
avec un nouveau programme pour cuivres et orchestre
le dimanche 7 juillet 2013 à 17h
Participation libre
au profit des travaux de l’abbaye
PARKING ASSURE